Le ministère de la Pêche débutera, le mois prochain, une étude sur l’état de la population des holothuries, aussi connues à Maurice comme les « bambaras », vivant dans nos lagons.
Cette étude vise à déterminer si le prélèvement des concombres de mer pourra reprendre, après avoir été interrompu depuis cinq ans. Entre-temps, le ministère entend encourager la création d’élevages d’holothuries, apprenons-nous d’une source au niveau du ministère de la Pêche. En 2005, le gouvernement avait permis à un nombre limité d’exploitants de collecter des concombres de mer dans nos lagons et selon des quotas définis pour l’exportation.
Ces quotas n’ont pas été respectés, ce qui a entraîné une surpêche. Les conséquences ont été multiples. La raréfaction des concombres de mer dans les lagons ayant un impact direct sur l’écosystème marin, surtout au niveau des embouchures de rivières.
Le « bambara » filtre l’eau et le sable, ce qui permet d’oxygéner le lagon. Le gouvernement avait, devant cet état de fait, décidé d’interdire son exploitation pour une période de cinq ans, soit jusqu’en février 2016. Outre son importance environnementale, le concombre de mer constitue aussi une véritable manne financière.
Assez facile à exploiter, l’holothurie est considérée comme un pendant du caviar en Chine. Un kilo de concombre de mer peut se vendre aux alentours de $500, soit Rs 16 000.
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