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Jacques et Belinda, ou l’amour à l’heure juste

C’est en 2017 que Jacques Panglose a rencontré Belinda, qui partage depuis sa vie.

Me Jacques Panglose ne s’attendait pas à retomber amoureux. Une relation inattendue naît d’un simple échange professionnel, et se construit, au fil du temps, entre complicité, respect mutuel et quotidien partagé.

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Entre les murs feutrés d’un cabinet d’avocat et les hasards d’une rencontre professionnelle, Me Jacques Panglose, G.O.S.K., 75 ans, a trouvé en Belinda, 55 ans, plus qu’une collaboratrice : une confidente, une alliée, une compagne. Leur histoire, sincère et apaisée, s’est construite loin des évidences, à un âge où l’on croit parfois l’amour derrière soi.

Lorsqu’il évoque l’amour, Jacques Panglose ne le fait pas à demi-mot. Il convoque les grands concepts, les origines spirituelles du sentiment, qu’il voit comme une force de création, de don total. « L’amour est, dans sa forme initiale la plus stricte, cause de toutes les créations et de tous les univers, visibles ou invisibles. Il émane du Père universel, qui n’a besoin de rien, mais a tout créé par amour… »

Une vision presque mystique qu’il partage avec gravité, conscient que tout le monde ne la recevra pas de la même manière. « … Mais puisque l’esprit de l’homme est encore imparfait ou plutôt tend vers la perfection, il ressent parfois de la jalousie, croyant posséder l’amour dans la personne aimée, quand c’est l’amour qui le possède, le tient… »

Dans son bureau silencieux, Jacques Panglose parle de Belinda avec une douceur rare. « Belinda est mon étoile. Mon âme sœur. Ma confidente. Et surtout, elle est resplendissante. C’est la personne la plus merveilleuse que j’ai eue dans la vie… je l’aime de tout mon cœur. Et chaque jour, un peu plus. »

Ils se rencontrent en 2017. Belinda, 48 ans à l’époque, pousse la porte du cabinet pour une affaire de terrain. Lui la reçoit, la conseille, sans imaginer que sa vie allait basculer. Quelques jours plus tard, elle le rappelle, simplement pour dire merci. « Je n’oublierai jamais ce geste. Peu de gens prennent encore le temps de dire merci sincèrement », se souvient-il.

Nos enfants nous ont bénis. Ils voient combien on est heureux»

Il l’invite à repasser. Une discussion en amenant une autre, le lien se tisse. À petits pas. Sans brusquer. Veuf depuis quelques années, Jacques Panglose vit seul. Son quotidien est rythmé, mais marqué par l’absence et une solitude qu’il ne nie pas. Il propose à Belinda un petit coup de main pour l’aider à la maison. Elle accepte. « Petit à petit, on s’est apprivoisés tels le Petit Prince et le fennec. On riait, on parlait, on partageait… »

Le lien devient complicité. Puis tendresse. Jusqu’à cette proposition : partager leur vie. « J’ai pris le temps de réfléchir », raconte Belinda. « Mais j’ai vu en lui un homme brillant, tendre, un sentimental qui m’a regardée comme personne avant lui. Il ne cherchait pas à me changer. Il m’acceptait telle que je suis. »

Leur entourage n’a pas toujours compris. La différence d’âge a suscité des interrogations. Mais les enfants de part et d’autre ont reconnu la sincérité du lien. « Nos enfants nous ont bénis. Ils voient combien on est heureux », dit Jacques Panglose.

Il rejette les étiquettes faciles. « Je ne me considère pas comme un ‘sugar daddy’. Je déteste ce mot. Mon amour pour Belinda est céleste, pur, sincère. Ce n’est pas une question de matériel. C’est elle qui me rend heureux, pas son âge ni ses gestes. »

Aujourd’hui, Belinda travaille comme secrétaire au cabinet. Leur quotidien est partagé entre tâches professionnelles et moments simples. « Au bureau, elle est rigoureuse, organisée, attentive. À la maison, c’est une fée. Elle cuisine merveilleusement bien, c’est un vrai cordon bleu. Elle sait me faire plaisir avec de simples plats, préparés avec amour », sourit Jacques Panglose.

Leur rituel préféré ? Chaque soir, Jacques Panglose écrit une lettre à Belinda. Et chaque matin, il la lui remet. « C’est devenu notre rituel. Parfois, ce sont des mots simples. Parfois des souvenirs. Ou des rêves pour demain. Mais ce sont toujours des mots qui viennent du cœur. »

Belinda, elle aussi, parle de son compagnon avec pudeur mais conviction. « L’amour ne regarde pas l’âge, lequel n’est qu’un chiffre. Mais l’amour, c’est un sentiment merveilleux. Et Jacques me rend heureuse. Avec lui, je me sens respectée, choyée, écoutée. Je n’ai jamais cru à la vie matérielle. Je suis une femme simple. Je vis de choses simples. Et Jacques comprend cela. Il vit de la même façon. »

Leur bonheur tient à peu de choses : une promenade au jardin, un film le soir, un repas partagé. Un amour né tard, mais pleinement vécu. Sans prétention, sans artifice. Juste à sa place.

 

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