Live News

Licenciements par la Local Government Service Commission : 1 463 employés contractuels indignés

1 463 employés contractuels des administrations locales – conseils de district et municipalités – ont reçu leur lettre de licenciement les jeudi 15 et vendredi 16 mai. Ils disposent d’un préavis d’un mois.

Publicité

Ces employés disent ne pas comprendre cette décision, d’autant plus qu’aucune explication officielle ne leur a été fournie. Ils se disent indignés, affirmant avoir respecté toutes les étapes du processus de recrutement auprès de la Local Government Service Commission (LGSC).

L’avocat Roshi Bhadain a rencontré les employés licenciés des conseils de district de Grand Port et de Savanne. Après avoir pris connaissance des lettres de licenciement, il en a expliqué les grandes lignes. Il a insisté sur le respect de la loi et a conseillé aux personnes concernées de saisir la Cour suprême.

De son côté, l’avocate Roubina Jaddoo-Jaunbocus a abordé ces licenciements sous l’angle juridique. Elle a rencontré des employés concernés du conseil de district de Moka, dont certains cumulent plus d’une année de service.

L’ancien ministre du Travail, Soodesh Callichurn, s’est rendu au conseil de district de Pamplemousses pour écouter les doléances des employés concernés.

Les conseils de district de Flacq ainsi que les municipalités de Quatre-Bornes et de Vacoas-Phoenix sont également touchés par cette vague de licenciements.

Contacté par defimedia.info pour commenter le processus de recrutement controversé mené sous le précédent gouvernement, l’ancien président de la LGSC, Bhanoodutt Beeharee, a déclaré sobrement : « Mo pena narien pou dir lor la. »

Le ministre des Collectivités locales, Rajiv Woochit, a indiqué que de nouveaux postes vacants seront publiés à partir du mercredi 21 mai et que les employés remerciés pourront soumettre à nouveau leur candidature.

« Si 1 463 personnes sont concernées, rappelons qu’il y a eu près de 3 000 recrutements. Il est donc encore temps de postuler à nouveau », a-t-il précisé.

Il a affirmé que les recrutements effectués l’an dernier étaient illégaux. Selon lui, entre le 1er janvier et le 3 octobre 2024, 1 765 recrutements ont été réalisés de manière irrégulière, dont 998 durant le seul mois précédant les élections générales, soit entre le 3 septembre et le 3 octobre 2024.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !