Les résultats du HSC sont connus depuis vendredi. 75,31 % des participants ont réussi à ces examens. Et comme chaque année, ce sont surtout les lauréats qui ont retenu l’attention. Animés d’une rage de vaincre, les boursiers, dont certains avec un parcours atypique, ont relevé le défi.
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Taux de réussite en légère baisse
Une légère baisse dans le taux de réussite a été enregistrée cette année comparé à l’année dernière. Si en 2014, le chiffre était de 75,4 %, il est de 75,31% pour la cuvée 2015. Dans les faits, ils sont 7 746 élèves à avoir réussi sur un total de 10 285. 4 626 filles ont passé l’épreuve contre 3 120 garçons. À noter que 2 497 ont « compete » pour une bourse.D’un extrême à l’autre
Pour cette cuvée 2015, ils sont trois collèges à avoir fait un sans-faute, même s’ils n’ont aligné qu’un petit nombre d’élèves. Ils sont Labourdonnais College (12 candidats), Northfields International High School (2 candidats) et Royal Holloway College (5 candidats). À l’inverse, les quatre candidats du Beckenham College ont tous échoué. Bambous SSS, qui alignait 12 candidats, a eu un taux de réussite de 8, 4 %, avec un seul « Passed » sur 12.[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10295","attributes":{"class":"media-image alignright size-full wp-image-17293","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"300","alt":"Keren Poliah"}}]]Keren Poliah, star du Sud
Elle devient la première lauréate du collège France Boyer de la Giroday, à Plaine-Magnien. C’est à force de travail et avec le soutien indéfectible de sa mère que Keren Poliah a décroché le Graal dans la filière Art. Si ses proches étaient confiants de ce résultat, la jeune fille, elle, était quelque peu pessimiste. « Je n’y croyais pas trop », avouera-t-elle. D’où une grosse surprise mêlée à une immense joie. Keren Poliah a bénéficié d’une attention de tous les instants de sa mère Ketsia. Cette dernière a quitté son travail pour se consacrer à l’éducation de sa fille. « Je devais assumer mes responsabilités », dira-t-elle. Son père, Balraz, manager d’un restaurant, l’a également aidée. Keren est une bosseuse et ne se fiait pas aux leçons particulières. « Je comptais sur l’aide de mes enseignants au collège », dit cette fille unique. Quelle filière choisir ? Elle ne le sait pas encore. « Ce sera entre la sociologie et le droit. »[row custom_class=""][/row]
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10296","attributes":{"class":"media-image alignright size-full wp-image-17294","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"300","alt":"Perianen Ramasawmy"}}]]Perianen Ramasawmy: le 3e lauréat de la famille
Le chemin était tout tracé pour Perianen Ramasawmy, sorti troisième dans la filière scientifique. Il est le troisième lauréat de la famille, après son cousin en 2002 et sa cousine en 2008. Pour ce jeune homme, le travail a commencé depuis la Form IV. Perianen Ramasawmy souhaite faire des études en neurologie, matière qu’il a découverte grâce à ses lectures. Membre de la Vegan Society for New Generation, il a participé aux manifestations contre l’exportation des singes et l’abattage des chauves-souris.[row custom_class=""][/row]
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10297","attributes":{"class":"media-image alignright size-full wp-image-17295","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"300","alt":"Thavish Ramlugun"}}]]Thavish Ramlugun: « C’est le plus bel hommage que je pouvais rendre à mon père »
Son succès, il le dédie à ses parents. Thavish Ramlugun, élève du collège Royal de Curepipe, a brillé dans la filière scientifique. En ces moments de joie, ce Quatrebornais a une pensée très spéciale pour son père, emporté par la maladie. « J’ai perdu mon père à l’âge de 12 ans. Il est mort le jour de la proclamation des résultats du CPE. Aujourd’hui, pour moi, être lauréat, c’est le plus bel hommage que je pouvais lui rendre », dit Thavish Ramlugun. Il était confiant de décrocher une bourse. Après ses études, le jeune homme souhaite faire carrière dans la médecine à Maurice. Yougheswaree Ramlugun, la mère de Thavish, ne cache pas sa joie. Pour elle, ce sont les sacrifices de son fils qui ont porté leurs fruits.[row custom_class=""][/row]
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10298","attributes":{"class":"media-image alignright size-full wp-image-17296","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"300","alt":"Sunny Goondram"}}]]Sunny Goondram: Un parcours scolaire exemplaire
Il a commencé sa scolarité dans une école ZEP, la Black River Government School. Sunny Goondram, du collège Royal de Port-Louis, dit avoir toujours aimé étudier. Il est le premier de sa famille à aller au collège. Son père est invalide, alors que sa mère est une employée de maison qui touche à peine Rs 2 500 par mois. Sunny Goondram espère pouvoir un jour aider sa famille. Lauréat dans la filière scientifique, il envisage une carrière en ingénierie. Ce jeune homme de Bambous au parcours académique exemplaire attribue sa réussite à son entourage et à ses enseignants, sans oublier son mentor et professeur Bruno Bundhooa.[row custom_class=""][/row]
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10299","attributes":{"class":"media-image alignright size-full wp-image-17297","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"300","alt":"Maximilien Ching-Sien Chong"}}]]Maximilien Ching-Sien Chong: la fierté du collège John Kennedy
Maximilien Ching-Sien Chong Lee Shin est l’unique lauréat de son collège. Cet ancien Headboy du collège souhaite faire carrière dans l’architecture. Pour le recteur du John Kennedy College, le travail assidu de son élève a finalement porté ses fruits. Il estime, par ailleurs, que le fait de renouer avec le succès un an après celui de l’année dernière, est un signe d’espoir pour ses autres élèves qui aspirent à décrocher une bourse.[row custom_class=""][/row]
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10300","attributes":{"class":"media-image alignright size-full wp-image-17298","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"300","alt":"Donat"}}]]Double consécration chez les Donat
Ils étaient dans la même classe du même collège (RCPL) et sont tous deux lauréats. Guillaume et Alexandre Donat font, sans conteste, la fierté de la famille. Les deux frères, qui se disent très complices, ont bénéficié d’un soutien indéfectible de leurs proches. « Je ne me suis jamais laissé abattre », confie Alexandre. Aujourd’hui, ils pensent à des carrières bien différentes. L’un ambitionne de devenir médecin et l’autre ingénieur mécanique.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !