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Refus de la mairie de B-B/R-H de déclarer un chemin public : «C’est au promoteur d’asphalter la voie», déclare le maire

La municipalité ne peut accomplir le travail qui incombe au promoteur d’un morcellement. Une guerre ouverte est déclenchée entre un citoyen et la mairie de Beau-Bassin/Rose-Hill.

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Tarkesswar habite Rose-Hill. Il se bat depuis neuf ans pour que la rue Manilall & l’impasse Garage Pillay, qui relient l’avenue Berthaud, soient déclarés chemins publics et asphaltés. Après avoir obtenu le consentement des résidents, il a présenté la pétition à la mairie de Beau-Bassin / Rose-Hill. La mairie lui a réclamé un survey boundary, ce qu’il a fait, moyennant le paiement de Rs 35 000 à un arpenteur-juré. Une somme à laquelle ont contribué les résidents.

L’an dernier, la mairie aurait affiché un avis pour signaler que le chemin privé serait converti en publique et que ceux qui s’opposaient à une telle démarche avaient un délai pour contester cette procédure. La pancarte a été affichée du 18 février au 18 mars 2016.

« Maintenant, avance le plaignant, la municipalité fait marche arrière. Elle nous a répondu qu’il revenait au promoteur qui a aménagé ledit morcellement de faire asphalter la voie en question. » Tarkesswar dit ne pas comprendre la volte-face de la mairie. « Pourquoi avoir mis cette plaque, puis refuser d’aller de l’avant ? » se demande-t-il.

Ce que dit la loi

Lors de l’émission Xplik ou K, sur les ondes de Radio Plus, le maire Ken Fong Suk Hoon a précisé dans les détails le refus de la municipalité des villes sœurs. Il a expliqué pourquoi la mairie ne pouvait convertir ce chemin privé en voie publique.

« Ce monsieur est allé voir des ministres, des députés, des maires (précédents) et des secrétaires de la ville depuis 2009. Tout cela ne changera rien, parce qu’au bout du compte, il y a un point essentiel : la mairie ne peut aller à l’encontre de la loi et ne pourra rendre cette rue publique et la faire asphalter à ses frais », insiste Ken Fong.

Après examen du dossier par les officiers responsables, le conseil municipal a conclu que la demande de Tarkesswar n’était pas recevable. « L’officier a expliqué que dans le contrat de vente effectué chez le notaire, il est mentionné une condition spéciale selon laquelle le promoteur doit s’acquitter de tout, quand il vend son morcellement, y compris l’asphaltage des chemins. Cette clause est également indiquée dans le permis de morcellement qui lui a été  accordé. »

Et le maire d’ajouter : « La mairie ne va pas dépenser Rs 5 millions pour asphalter ce chemin de plusieurs kilomètres sur un terrain privé. »


À Deux-Frères : l’asphaltage du chemin suscite des inquiétudes

Rakesh C., 42 ans, est perplexe. Cet habitant de Deux-Frères se dit inquiet des travaux d’asphaltage menés à l’arrière de sa maison. « Je ne suis pas contre les travaux d’asphaltage dans la région. Le seul souci, c’est que j’habite au pied de la montagne. Lors de grosses averses, l’eau envahit ma cour. Je souhaiterai qu’avant ces travaux d’asphaltage, les autorités construisent un drain pour canaliser les eaux de pluie pour éviter les risques d’inondation», indique Rakesh. Il s’est tourné vers la rédaction Xplik ou K pour exprimer ses doléances. La rédaction a relayé cette affaire à un responsable du District Council de Rose-Belle.

 

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