France Boyer de la Giroday: Keren Poliah, la fierté de la région sud

La mère a même choisi de délaisser son emploi pour pouvoir pleinement s’occuper de sa fille.
Keren Poliah est une jeune fille comblée. Elle est la première lauréate du collège France-Boyer-de-la-Giroday. Son succès fait la joie de ses parents mais aussi la fierté de ses amies et des enseignants de l’établissement qu’elle a fréquenté. Encore émue par sa bonne performance Keren Poliah était encore comme sur un petit nuage quand nous l’avons rencontrée. « Cela a été le plus beau moment de ma vie, voir la joie de mes parents, de mes amies et de mes profs ! Avec ce résultat, j’ai satisfait les attentes de tout le monde. » Si tout son entourage s’attendait à un tel résultat, elle n’y croyait pas vraiment. « Les autres étaient confiants que j’allais faire une bonne performance et m’ont tout le temps encouragée. Mais moi je n’avais pas foi en moi », dit candidement la jeune fille. Fille unique de Ketsia et de Balraz Poliah, elle a été choyée par sa mère durant toute son enfance et son adolescence. Cette dernière a même choisi de délaisser son emploi pour pouvoir pleinement s’occuper d’elle. « Avec mon travail, je rentrais souvent tard à la maison et mon époux était lui souvent absent de la maison pour les mêmes raisons. » Il n’était pas question pour elle de laisser la charge de l’éducation de son enfant aux grands-parents. « Je devais assumer mes responsabilités », confie Ketsia Poliah. Balraz Poliah, manager d’un restaurant dans un hôtel du littoral sud ouest, attribue le succès de leur fille à l’entente qui a tout le temps existé au sein du couple et de la famille. En dépit de ses absences, il a pleinement assumé son rôle de père. Quant à Keren, elle a le sentiment d’offrir à ses parents et à ses enseignants qui l’ont tout le temps encadrée, une juste récompense pour tous les efforts qu’ils ont fournis afin qu’elle puisse briller. Son succès découle aussi de ses efforts personnels. Elle n’a pris que deux leçons particulières, cela pour ne pas s’abrutir avec des devoirs à n’en plus finir. « J’ai préféré travailler avec le soutien de mes enseignants du collège. Je pense que c’est la meilleure chose que j’aie pu faire » confie-t-elle. Fort de ce succès, Keren espère poursuivre ses études et aller le plus loin possible bien qu’elle soit toujours indécise quant à la filière qu’elle va choisir. Elle hésite entre la loi et la sociologie.
Publicité
Related Article
 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !