Covid-19 : la seconde dose du vaccin Spoutnik V pourrait poser problème à ceux exposés au risque d’être atteints du VIH, selon des scientifiques

L’un des composants de la deuxième dose du vaccin russe, l’adénovirus 5 a été identifié par certains scientifiques comme un potentiel danger pour une categorie de patients spécifiques.

Dans un article du site Web britannique « Medical News Today », paru en mai dernier, on précise que l’AD5 utilisé pour des vaccins contre le coronavirus soulève de l’inquiétude auprès des chercheurs.

Une autre étude, publiée en octobre dernier par la National Library of Medicine des États-Unis, indique que ce sont surtout des hommes qui seraient concernés, notamment ceux vulnérables par rapport au risque d'être séropositifs de par leur train de vie. Ils pourraient alors être plus exposés au VIH. 

Cette catégorie à risque inclut également ceux qui ne sont pas circoncis. Une cellule, appelée CD4, aurait en effet tendance à s’accumuler dans leurs organes génitaux et, lors de rapport non protégés, ces patients seraient exposés à un risque plus élevé de transmission du VIH.

Ce constat aurait été fait auprès de volontaires ayant participé aux essais cliniques pour le vaccin.

Il faut savoir que le prélèvement d’adénovirus n’est pas le même entre la première dose et la deuxième dose du vaccin Spoutnik V.

Pour la première, c’est l’ad26 qui est utilisé dans des vaccins, tout comme celui de Johnson et de d'AstraZeneca.

À Maurice, les autorités se veulent rassurantes.

Le doctorant en virologie et en épidémiologie Shameem Jamdally déclare que la vaccination garde son importance durant cette crise sanitaire.

Quant à la conseillère au ministère de la Santé, le Dr Catherine Gaud, elle indique qu’il n’y a rien de rapporté en tant que tel, à son niveau et qu’il ne devrait pas y avoir de danger.
Des études approfondies sont nécessaires à ce sujet, selon les spécialistes.

À savoir que l’administration de la deuxième dose du sérum russe a débuté hier, mercredi 8 septembre.