Agressions contre des policiers : un policier aveuglé par une bombe aérosol et malmené

Encore un cas d’agression sur un policier. Mardi après-midi, des policiers affectés au poste de police de Rivière-Noire ont eu fort à faire face à Louis D. M., 66 ans.

Ce dernier, muni d’une bombe aérosol pour tuer les insectes, a aspergé un policier avec le contenu de cet objet avant de le bousculer. Cependant, le suspect a pu être maîtrisé. Il a été provisoirement inculpé d’agression.

Vers 15 h 15, mardi, une femme s’est présentée à ce poste de police pour porter plainte contre son époux. « Mon époux est devenu incontrôlable. Muni d’un couteau, il a menacé de me tuer », a-t-elle déclaré aux policiers présents. Ces derniers ont conseillé à la dame de rester sur place et trois agents se sont rendus au domicile de la plaignante dans une tentative de ramener l’époux à la raison.

« Mo pa kamwad ek twa mwa ! »

Arrivés au domicile du couple, les policiers ont vu l’époux dans son garage. L’un d’eux s’est approché pour lui parler calmement. « Mo pa kamwad ek twa mwa ! » devait-il répliquer à ce policier. Alors que les agents de l’ordre s’y attendaient le moins, le sexagénaire aurait sorti une bombe aérosol servant à tuer les insectes et a agressé, puis bousculé, un des policiers qui tentait de le maîtriser.

Voyant leur collègue en difficulté, les deux autres policiers sont intervenus et ont pu désarmer le suspect qui tenait également un rondin. Ils ont du à leur tour faire usage d’une bombe lacrymogène pour le maîtriser. L’époux a été ensuite conduit au poste de police de Rivière-Noire. Le policier malmené a consigné une déposition pour agression.

Lors de son interrogatoire, l’époux a reconnu qu’il était alors sous l’influence de l’alcool et soutient s’être servi de la bombe aérosol par inadvertance. Il a comparu en cour de Bambous sous une charge provisoire de « assaulting police ». Il a retrouvé la liberté conditionnelle après s’être acquitté d’une caution.

Autre cas d’agression sur des policiers, à Flacq et Belle-Mare. Deux agents allèguent avoir été agressés alors qu’ils se trouvaient en service le lundi 25 décembre. Un policier a eu affaire à un chauffeur de camion, à Flacq. Aux dires de l’agent, il avait demandé au conducteur de mieux garer son véhicule qui obstruait la route. Mais le chauffeur aurait haussé le ton et l’aurait agressé. Le policier a du recevoir des soins et le chauffeur a été arrêté. À Belle-Mare, un policier qui rappelait à l’ordre un individu, affirme avoir été agressé à coups de gourdin. Il a eu la main fracturée et a été blessé au visage.