La polémique autour des raisons derrière le départ du Parti mauricien social-démocrate (PMSD) du gouvernement de l’Alliance Lepep n’est pas près de s’éteindre.
Publicité
Alors que le leader du Mouvement socialiste militant (MSM) Pravind Jugnauth accuse le leader des bleus, Xavier-Luc Duval, d’avoir lui-même suggéré que la rétroactivité sur les pouvoirs d’enquête de la future Prosecution Commission soit étendue à 36 mois, ce dernier réplique qu’exaspéré, il a proposé ce chiffre sur un ton ironique, « foutan ».
L’ex-no 2 du gouvernement avait expliqué que la « précipitation » avec laquelle le MSM voulait mettre au pas le Directeur des poursuites publiques (DPP) l’a poussé à demander à ses troupes de démissionner en bloc. Or, il avait été prévu que cette loi passe comme une lettre à la poste à l’Assemblée nationale vu que l’Alliance Lepep disposait d’une majorité
de trois quarts.
Dans les faits, il s’avère que dans la première ébauche du projet de loi, l’article 3 stipulait que la Prosecution Commission ne pourrait s’intéresser aux dossiers vieux de plus de 24 mois au moment de l’adoption de la loi. à l’article 7, il est souligné que le DPP « shall submit a report on the discharge of his functions for the period starting 1st January 2015 to 31st December 2016 in a form approved by the Commission not later than 28th February 2017. »
Ce document devrait ensuite être soumis à l’Assemblée nationale par la commission dans un délai de trois mois. Au cas où le DPP ne se plie pas aux exigences de la commission, le projet de loi prévoit que « he shall commit an act of misbehaviour ». Xavier-Luc Duval devrait sans doute revenir sur ces détails lors d’une rencontre avec la presse prévue ce matin, soit 48 heures après la conférence de presse de Pravind Jugnauth.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !