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UoM: l’Icac enquête sur une allégation de détournement de Rs 600 000

Les dénonciations à la chaîne à l’Université de Maurice (UoM) empoisonnent l’atmosphère au campus du Réduit.

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Les fréquentes descentes des enquêteurs de l’Independent Commission against Corruption (Icac) ne passent pas inaperçues. Lundi, ces derniers étaient sur les lieux pour obtenir des documents dans le cadre d’une enquête sur une allégation de détournement de Rs 654 370 proférée contre un Finance Officer. La fraude se serait déroulée sur plusieurs années. C'est cette dénonciation qui a été le catalyseur d’un audit commandité à la firme KPMG. Au niveau de la direction de l’université, on minimise l’importance des visites des enquêteurs de l’Icac. « Il y a eu une série de dénonciations, donc l’Icac est bien forcée d’ouvrir des enquêtes », explique une source proche de la direction. En guise de commentaire officiel, le Pro-vice chancelier academia, numéro deux de l’UoM, le Prof Hussein Subratty, a fait parvenir le message suivant par courriel : « We wish to inform you that the University of Mauritius fully collaborates in any enquiry conducted by ICAC concerning our institution. » Une dizaine de jours plus tôt, des membres de l’Icac avaient saisi des ordinateurs pour tenter de faire la lumière sur le cas de trois chargés de cours qui auraient exercé dans une autre institution sans l’aval de la direction. « Ils ont emporté deux ordinateurs du secrétariat de la faculté de droit », explique une source à l’UoM. Selon cet interlocuteur, les enquêteurs de l’Icac veulent vérifier si ces Lecturers ont obtenu l’autorisation du vice-chancelier avant de prodiguer des cours à l’université privée Amity. Les règlements exigent qu’ils obtiennent une telle autorisation au préalable. Or, la titulaire affirme que tel n’a pas été le cas.

  • LDMG

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