Live News

Plage publique de Trou-aux-Biches : le pandit Sungkur devra raser son restaurant

Suryadeo Sungkur Suryadeo Sungkur

«Suryadeo Sungkur doit restituer la parcelle de terre de 248 m2 dans le même état qu’il l’a obtenue.» C’est ce qu’on explique au ministère du Logement et des Terres qui a sommé le pandit de raser le restaurant qu’il avait construit sur la plage publique de Trou-aux-Biches. Le religieux a jusqu’au 31 janvier pour évacuer les lieux.

Publicité

S’il ne rase pas son restaurant, le ministère entreprendra les travaux de démolition et lui présentera sa facture pour qu’il s’acquitte des frais encourus. Quant au site, il sera reproclamé plage publique. Il sera confié à la Beach Authority qui décidera de l’usage qu’elle en fera.

C’est dans un verdict prononcé en Cour suprême le jeudi 15 décembre que la juge Rita Teelock a émis un ordre d’éviction contre Suryadeo Sungkur. Ce jugement fait suite à une action engagée par l’État contre le pandit.

Suryadeo Sungkur détenait un bail pour la location d’un terrain appartenant à l’État. Selon les clauses de son contrat, il ne pouvait entreprendre de constructions sans obtenir, au préalable, l’aval de l’État. Or, en mars 2014, des officiers du ministère ont constaté qu’un bâtiment y avait été érigé. Ils ont aussi noté que celui-ci empiétait sur la plage publique.

Au changement de gouvernement, le bail du pandit a été résilié. Mais ce dernier avait refusé d’obtempérer. Le ministère avait logé une application pour un « writ of habere facias possessionem » afin de reprendre possession du terrain alloué par le précédent gouvernement.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !