Pillages et vols alors que le pays est en confinement : la police appelle à la vigilance du public

Des cas de « Looting and larceny » (pillages et vols) de certains commerces ont été notés lors des patrouilles policières. Même si la situation n’est pas alarmante, l’inspectrice Padma Bhugobaun Officier en charge à la Crime Prevention Unit (CPU) appelle à la vigilance de la population.

Volets métalliques et cadenas cassés : c’est ce qui a été constaté par la police depuis que le pays est en confinement national il y a trois jours (vendredi 20 mars). 

Selon l’inspectrice Padma Bhugobaun Officier en charge à la Crime Prevention Unit (CPU) certains malfrats profitent de la situation pour commettre des vols communément appelés « looting and larceny » dans le jargon policier. Parmi les articles qui sont les plus prisés et qu’il faut bien ramasser il y a les cigarettes et des cartes de téléphones prépayés selon elle. 

Même si la situation n’est pas alarmante, elle appelle à la vigilance de la population et les propriétaires de commerces en particulier afin qu’ils s’assurent que leur emplacement soit bien fermé sécurisé, que les cadenas sont bien solides, que le système d’alarme et le système de surveillance vidéo – s’il y a – soient activités. Ils doivent aussi veiller à ce que l’appareil d’enregistrement des vidéos (DVR) soit dans un lieu sure et inaccessible car dans certains cas de vol, les voleurs l’ont aussi pris. Ce qui a rendu plus difficile la tâche de la police afin de les retrouver. 

A l’heure où le pays est en confinement national, l’inspectrice de police Bhugobaun prie aux membres du public de respecter les consignes en restant à la maison et de pratiquer le « neighbourhood watch ». 

Elle conseille aussi de ne pas sortir de la maison en cas de bruits suspects pendant la nuit mais d’avertir la police sur les numéros suivants : 468 0034 / 35 (Police Information Room) ; le 148 (urgence) ou le 686 5500 (Head Quarters de l’Emergency Response Service). « Peu importe ce qu’on voit ou entend, c’est mieux de ne pas sortir mais de téléphoner à la police », dit-elle.