Perquisition chez Vishal Shibchurn en juin 2017 : Aucun ADN retrouvé sur l’arme à feu saisie

Il avait participé à la perquisition au domicile de Sitaram Rohiswar Shibchurn, aussi connu comme Vishal, le 20 juin 2017, à St Hubert. Lors de cet exercice, une arme à feu avait été saisie. Le constable Pyneeandy, affecté à la brigade criminelle de Port-Louis Nord, a confirmé que le rapport du Forensic Science Laboratory (FSL) n’a révélé ni ADN ni empreintes sur l’arme. C’était ce mercredi 5 février 2025, dans le cadre du procès intenté à ce pompier, actuellement suspendu, ainsi qu’à son épouse et à son fils. 

Maheswaree Shibchurn, 47 ans, fait face à trois accusations en cour intermédiaire : possession illégale d’arme à feu, de munitions et culture de cannabis. Son époux, Vishal Shibchurn, 50 ans, et leur fils Mayur, 24 ans, sont chacun accusés de culture de cannabis. Il leur est reproché d’avoir cultivé 33 plants de cette drogue, d’un poids total de 33,3 grammes. Mayur Shibchurn était alors âgé de 17 ans au moment des faits.

Interrogé par Me Damodarsingh Bissessur, Senior State Counsel, le constable Pyneeandy a relaté que son équipe avait reçu l’instruction de mener une perquisition chez Vishal Shibchurn après le braquage d’une banque dans la capitale, survenu dans la nuit du 25 au 26 février 2017. Lors de cette opération, il a saisi une arme à feu chargée de deux balles, ainsi que onze autres projectiles. Il a également déclaré avoir vu Maheswaree Shibchurn près d’une fenêtre en train de jeter un objet, qui s’est révélé être une arme à feu. Toutefois, « madam-la dir li pa konn nanye ladan », selon le témoignage du policier.

Lors de son contre-interrogatoire par Me Rama Valayden, avocat de la défense, le constable Pyneeandy a confirmé avoir pris connaissance du rapport du FSL. Il a également affirmé avoir vu des plants de cannabis dans la cour des Shibchurn.

Le procès, présidé par le magistrat Nithiraj Bisnathsing, a été ajourné au 7 avril 2025.