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Meurtres d’Amrit et d’Asha Beeharry : Veeraj Beeharry fournit un alibi

Amrit Beeharry et sa fille Asha. Veeraj Beeharry.

La police poursuit son enquête sur les meurtres d’Asha, 30 ans, et de son père Amrit Beeharry, 63 ans, dans leur maison à Mare-La-Chaux, dans la nuit du dimanche 21 août. Veeraj Beeharry, 27 ans, le fils d’Amrit et le frère d’Asha est actuellement en détention pour le vol de la carte bancaire de son père. 

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Toutefois, le jeune homme a nié son implication dans ces meurtres. Il a donné des détails sur son emploi du temps, avant la découverte macabre le lundi 22 août. Il a fourni un alibi aux enquêteurs.

Durant ces dernières années, le jeune homme a eu de mauvaises fréquentations. Et il a sombré dans la drogue, selon son entourage. 

Mardi, lors de son interrogatoire, il est revenu sur sa journée de dimanche. Face aux enquêteurs de la Criminal Investigation Division de Flacq, il a expliqué qu’il n’était pas chez son père à Mare-La-Chaux.

Il a précisé qu’il s’était rendu dans une plantation à Belle-Mare avec un ami pour voler des pastèques. Les limiers ont interpellé l’homme avec qui il était. Ce dernier a confirmé la version de Veeraj Beeharry.

Les images de Safe City ont aussi été visionnées non loin de la demeure des Beeharry. Le fils est aperçu près de la maison, mais il n’y est pas resté assez longtemps pour commettre ce double meurtre. 

Un autre élément important pour la suite de cette enquête : le rapport du Forensic Science Laboratory. Un couteau trouvé non loin des cadavres lundi a été analysé. Et des comparaisons d’ADN sont attendues dans les jours à venir pour voir plus clair sur les personnes qui avaient accès à la maison. 

Car, mise à part la découverte des deux cadavres, la maison était bien rangée. Les investigations se poursuivent et malgré ces éléments, Veeraj Beeharry reste en détention. 

Asha Beeharry, 30 ans, avait été trouvée égorgée, alors que son père avait eu une lacération au cou et s’était vidé de son sang. La nouvelle avait choqué le village de Mare-La-Chaux lundi. 
Les proches des victimes avaient rejeté la thèse d’un meurtre suivi d’un suicide. Et les autopsies leur ont donné raison. 

Selon les proches, le père était en bons termes avec son fils. Sa fille souffrait de troubles mentaux, mais il veillait sur elle, depuis la mort de son épouse, il y a un an.

  • defimoteur

     

 

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