
Quatre cas d’intoxication, dont un décès en à peine cinq jours ! Ces incidents récents mettent une nouvelle fois en lumière les dangers liés à l’utilisation des chauffe-eaux à gaz.
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Pour rappel, À New Grove, deux cousins âgés de 6 et 15 ans ont été retrouvés inanimés dans leur salle de bains. Le même jour, à Triolet, un adolescent de 16 ans est décédé. L’autopsie a confirmé une intoxication au monoxyde de carbone.
De plus, une jeune femme a aussi perdu connaissance la semaine précédente, dans des circonstances similaires.
L’Association pour la Protection des Consommateurs (APEC) tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié ce jeudi matin, son président, Suthyadeo Tengur, appelle les autorités à lancer une campagne nationale de sensibilisation. L’objectif est de prévenir contre la dangerosité de certaines pratiques et éviter d’autres drames.
Ces événements successifs inquiètent l’APEC, qui avertit que le monoxyde de carbone est un gaz inodore, invisible et mortel. Il s’accumule dans les pièces mal ventilées, souvent à cause de chauffe-eau à gaz mal installés.
Selon l’APEC, trop d’installations sont faites sans vérification, sans ventilation, et surtout sans détecteur de gaz. Le résultat est que ces appareils deviennent de véritables bombes à retardement dans les maisons.
L’association appelle les autorités à passer à la vitesse supérieure et suggère entre autres solutions, une installation par des professionnels certifiés, la mise en place de détecteurs de monoxyde obligatoires, des inspections renforcées, et une révision des normes de construction.
Selon l’APEC, les solutions existent, mais tardent à être mises en œuvre. La loi mauricienne encadre déjà l’utilisation des gaz dangereux, mais sur le terrain, l’application reste faible et la population peu informée.
Il est temps d’agir pour éviter d’autres tragédies car une douche ne devrait jamais coûter la vie. La sécurité dans nos foyers commence par la prévention.
Alwin Sungeelee

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