
Un tribunal indien a acquitté lundi en appel 12 personnes lourdement condamnées en première instance pour leur participation présumée à une série d'attentats à la bombe qui avaient fait 189 morts en 2006 dans des trains de la mégapole de Bombay.
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Lors d'un jugement rendu en 2015, un premier tribunal de la ville les avaient notamment jugées coupables de meurtres en bande organisée.
Cinq d'entre eux avaient été condamnés à la peine capitale, les sept autres à la réclusion à perpétuité.
Le 11 juillet 2006 au matin, en pleine heure de pointe, sept bombes artisanales avaient déchiqueté des trains circulant dans Bombay, faisant 187 morts et plus de 800 blessés.
Ces attaques avaient été revendiquées par un groupe jusque-là largement inconnu, le Lashkar-e-Qahhar.
La justice et les autorités indiennes en avaient toutefois attribué la responsabilité au mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba (LeT) basé au Pakistan et accusé de nombreuses attaques dans la province indienne contestée du Cachemire.
Dans leur décision rendue lundi, les juges Anil Kilor et Shyam Chandak ont estimé que l'accusation "n'avait pas réussi à prouver au-delà du doute raisonnable la culpabilité des accusés sur chacun des faits reprochés".
"En conséquence, le jugement (les) condamnant est annulé", ont-il écrit dans le jugement.
Selon l'enquête, les bombes avaient été déposées dans les voitures de première classe des trains afin de viser la communauté censément riche issue de l'Etat du Gujarat (nord-ouest).
L'accusation a affirmé que ces attaques devaient, pour leurs auteurs, venger les victimes des émeutes, pour l'essentiel musulmanes, qui avaient fait plus de 2.000 morts en 2002 dans cette région.
© Agence France-Presse

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