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Icac: aucune accusation retenue contre Raj Dayal

Raj Dayal a quitté en homme libre les locaux de l’Independent Commission against Corruption (Icac) à 15 h 15. [row custom_class=""][/row] [row custom_class=""][/row] Selon son avocat Me Ajay Daby, il n’y a aucune accusation qui a été retenue contre Raj Dayal : «Inquiry is over as far as we are concerned.» « Chacun a fait son devoir. Nous attendons maintenant que tout soit fait dans les plus brefs délais, car cela concerne un membre de l’Assemblée nationale », affirme Me Ajay Daby dans une déclaration aux journalistes à sa sortie des locaux de l’Icac. Me Ajay Daby précise que le « vrai débat reste l’étendue de la Prevention of Corruption Act (PoCA) » ; estimant qu’il est temps que cette loi soit revue afin que d’autres « députés et ministres ne se retrouvent pas dans des positions désobligeantes où ils doivent répondre [aux institutions compétentes] ». « Ce n’est pas un métier, mais une “occupation” [ministres et députés, ndlr] à risque, où vous pouvez subir des agressions verbales et autres de la part du public », soutient Me Ajay Daby ; ajoutant que son client a collaboré avec les enquêteurs de l’Icac. « Nous sommes satisfaits », lance Me Ajay Daby. À une question d’un journaliste, il affirme qu’il n’a « jamais été question d’arrestation » de son client, mais plutôt une convocation à l’Icac pour qu’il fournisse ses explications aux enquêteurs. Raj Dayal n’a pas souhaité faire de déclaration aux journalistes. Il s’est engouffré dans sa voiture aussitôt qu’il a quitté les locaux de l’Icac. C’est à 11 h 30 vendredi 25 mars que l’ex-ministre de l’Environnement Raj Dayal est arrivé au siège de l’Icac à Moka, où il a été convoqué pour donner des explications sur les allégations portées contre lui par l’homme d’affaires Patrick Soobhany. Décontracté, Raj Dayal a affiché un large sourire quand il est descendu de sa voiture. Il a salué les journalistes et photographes de presse. Il était accompagné de ses avocats Mes Ajay Daby et Avineshwar Dayal ; ce dernier est aussi son fils. L’Icac a ouvert une enquête après que Patrick Soobhany a porté plainte contre Raj Dayal mardi 22 mars. L’homme d’affaires, dans sa déposition à l’Icac, a allégué que Raj Dayal a sollicité de lui une contrepartie non financière pour ses activités politiques en marge de la fête Holi en échange d’un feu vert pour un permis Environmental Impact Assessment (EIA) dans le cadre d’un projet immobilier à Gros-Cailloux. Patrick Soobhany a enregistré une conversation qu’il dit avoir eue avec Raj Dayal, et il a déposé la bande-son à l’Icac. Raj Dayal, en conférence de presse mercredi 23 mars, s’est dit victime d’un « complot » pour « l’empêcher de travailler » et pour « déstabiliser le gouvernement ». Raj Dayal s’est retiré [step down] comme ministre de l’Environnement mercredi 23 mars en attendant les conclusions de l’enquête de l’Icac. Le Premier ministre sir Anerood Jugnauth a demandé à Raj Dayal de « step down » comme ministre en attendant que l’Icac boucle son enquête. Des officiers de l’Icac se sont rendus dans les locaux du ministère de l’Environnement mercredi 24 mars et au ministère des Terres et du Logement pour récupérer plusieurs documents.
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