Emploi fictif de Simla Kistnen : le dossier de Yogida Sawmynaden au bureau du DPP incessamment 

Le Central Criminal Investigation Department (CCID) s’apprête à envoyer le dossier de l’enquête sur l’affaire d’emploi fictif de Simla Kistnen au bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP). Après l’audition de l’ex-ministre du Commerce et député de la circonscription numéro 8, Yogida Sawmynaden, les enquêteurs du CCID comptent solliciter l’avis du bureau du DPP pour déterminer la marche à suivre. Les hommes du DCP Heman Jangi ont auditionné l’ancien ministre du lundi au jeudi 25 février au CCID dans le sillage de l’enquête sur l’emploi fictif de Simla Kistnen. Yogida Sawmynaden a fourni ses explications et affirme avoir payé Simla Kistnen en liquides à travers son mari Soopramanien Kistnen, alors que cette dernière était son Constituency Clerk. L’ancien ministre a évoqué une cabale contre sa personne. La décision d’une inculpation provisoire éventuelle contre Yogida Sawmynaden devrait être prise par le bureau du DPP, se basant sur les accusations de Simla Kistnen et la défense de l’ancien ministre élaborée dans ses dépositions au CCID.

Lors de sa dernière audition au CCID jeudi, en présence de son homme de loi, Me Raouf Gulbul, des SMS ont été aussi au cœur de son audition. L’ancien ministre a produit des messages sur son téléphone cellulaire aux enquêteurs du CCID. Il a expliqué qu’il s’agit des messages échangés avec un des membres du groupe d'avocats « Avengers ». Si ces détails ont été révélés à la police, nos sources proches du CCID évoquent un élément d’information de « Highly Sensitive and Confidential ». Ces messages, selon nos renseignements, contiennent des éléments accablants pour cette enquête. 

Questionné par les limiers du CCID, Yogida Sawmynaden a expliqué que les Rs 15 000 offertes à Simla Kistnen n’étaient pas le paiement de salaire pour le poste de Constituency Clerk, mais plutôt une aide financière. L’ancien ministre et député de la circonscription numéro 8 a affirmé que Soopramanien Kistnen et Simla s’étaient plaints des difficultés financières auxquelles ils faisaient face.