Les allégations contre leader de l’opposition continuent. L’Independent Commission Against Corruption (Icac) est en présence d’autres lettres alléguant que le principal concerné serait propriétaire d’autres portions de terres qu’il n’aurait pas déclarées en décembre 2019. Arvin Boolell aurait vendu une portion de terre à un de ses fils et cela ‘hors la vue du notaire’.
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À la commission anticorruption, on indique que le leader de l’opposition sera interrogé sur ses biens. Une autre série de documents a atterri au quartier général de l’Icac en fin de semaine dernière. Selon ces documents, la société Luclain et Cie – au sein de laquelle Arvin Boolell et son frère seraient engagés - louerait un terrain de 42,5 arpents à Montagne-Blanche. Mais ce qui intrigue les enquêteurs de l’Icac, c’est que le leader de l’opposition aurait vendu un terrain de 29 arpents ¾ perches à Forest Side à un de ses fils, notamment Ashvin Boolell, ‘hors la vue du notaire’, pour la somme de Rs 250 000. Cela alors que son fils était encore mineur.
Toujours selon ces documents qui ont atterri à l’Icac, le leader de l’opposition, en compagnie de ses proches, aurait vendu une portion de terrain de 5 444.9 m2 le 20 janvier 1989. Aussi la Société Nochaba louerait deux portions de terrain, notamment de 20 et de 4 arpents 52 perches à Petit-Paquet. Le leader de l’opposition y aurait également vendu une portion de terrain de 96 perches à son fils Sanjeet Satyacam Boolell.
Le chef de file du Parti travailliste (Ptr) au Parlement a déclaré deux véhicules, notamment une Audi Q5 et une Audi Q3, un Housing Loan auprès de la Barclays et un Car Loan après de la Sicom après son entrée au Parlement en tant que leader de l’opposition. C’est ce qu’il avait déclaré quand il était membre de l’Assemblée nationale avant les élections de novembre 2019.
Dans le camp du gouvernement, on indique qu’Arvin Boolell ne peut continuer à occuper le poste de leader de l’opposition qui est un poste constitutionnel. « Il a violé la loi, et surtout celle qui concerne les parlementaires. En sa capacité de parlementaire, il a commis un délit qui le disqualifie du poste du leader de l’opposition », fait-on comprendre dans les milieux concernés.
Peine d’emprisonnement et amende pour fausse déclaration
La Declaration of Assets Act est sévère envers ceux qui induisent l’Icac en erreur. Une fausse déclaration ou un refus de faire une déclaration, qui est faite sous serment par voie d’affidavit, s’expose à une peine de prison ne dépassant pas les cinq ans, assortie d’une amende maximale de Rs 1 million. C’est ce que stipule l’article 11(1) de la Declaration of Assets Act de 2018.
Arvin Boolell : « Tout le monde sait ce qui m’appartient »
Le leader de l’opposition a soumis un ‘addendum’ via un affidavit à la commission anticorruption. L’affidavit inclut des faits qu’il avait omis de déclarer dans sa déclaration des avoirs et que ce nouvel affidavit se veut être « une mesure corrective ». Dans une déclaration au Défi Quotidien dans l’après-midi du mardi 15 décembre, Arvin Boolell affirme que depuis 1991, il a déclaré tous ses avoirs. « Tout le monde sait ce qui m’appartient. Il y a des biens qui sont au nom de mes enfants », précise-t-il.
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