Difficile d’avoir un sachet de thé en ce moment. Surtout les grands logements qui se font rares dans les rayons des supermarchés. Raison évoquée : le pays est confronté à un manque de 200 tonnes de thé actuellement.
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C’est ce qui explique pourquoi le producteur choisit de commercialiser des petits logements. Ce que confirme Asvin Bokhoree, directeur général de La Chartreuse Group. Il affirme toutefois que la saison qui suit sera très bonne et les Mauriciens auront normalement leur thé au début de novembre.
Ce manque sur le marché local sera pallié par l’importation. « C’est uniquement dans des cas extrêmes que Maurice se tourne vers d’autres pays pour s’approvisionner en thé. Il faut faire avec ce qu’on a », indique-t-il.
Les planteurs de thé sont confrontés à de nombreuses difficultés en ce moment dans le secteur. Il y a le changement climatique, les ajustements saisonniers, ainsi que les fluctuations des prix du thé et des engrais. C’est une des préoccupations des usiniers : « De nos jours, on constate qu’il y a un vieillissement de la communauté des planteurs. Auparavant, la cueillette se faisait à la main, mais maintenant cela se fait avec des cisailles. Avec ce vieillissement des planteurs, on n’a d’autre choix que d’augmenter la superficie des plantations », précise-t-il. Il fait référence à l’intention de l’État d’allouer 600 arpents de terre aux planteurs pour augmenter la production du thé local.
622 hectares de terres
La superficie des plantations de thé a connu une hausse de 8,4 % en 2016. Il y a maintenant 622 hectares sous culture de thé, contre 574 en 2015. La production de feuilles de thé a elle aussi subi une hausse de 8,5 % l’année dernière. 7 301 tonnes étaient produites en 2016, contre 6 732 tonnes en 2015. La production de thé a aussi augmenté de 4,5 %. Le pays a produit 1 353 tonnes en 2016 et 1 295 tonnes en 2015.
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