
Après plus d’une décennie d’absence, les élections municipales reviennent sur le devant de la scène politique. C’est dans un climat d’attente, d’espoir et de mobilisation que plusieurs femmes candidates se sont lancées dans la bataille électorale dans les cinq villes. Entre engagements de terrain, visions communautaires et ambitions politiques, leurs voix s’élèvent avec force et détermination...
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La députée de l’ancien gouvernement, Tania Diolle fait son grand retour sur la scène politique en lançant son propre parti, Repiblik Sitwayen Popiler, et se porte candidate aux prochaines élections municipales. L’ancienne parlementaire a choisi de se présenter dans le Ward 5 de Quatre-Bornes.
« Je suis une personne qui croit dans le processus électoral. Chaque élection, je trouve qu’il est important de participer. Nous ne venons pas juste faire du bruit, nous venons proposer une vision pour la ville », déclare-t-elle.
La candidate n’a pas manqué de rappeler que Repiblik Sitwayen Popiler est le seul parti à présenter une majorité de femmes. « Quand je regarde les autres partis, je vois 70 % d’hommes. Nous, nous avons 63 % de femmes. C’est une première dans les élections municipales : avoir autant de femmes sur une liste, et j’en suis fière. Je suis vraiment heureuse de pouvoir encadrer ces femmes-là », dit Tania Diolle.
Selon Tania Diolle, tous les candidats de Repiblik Sitwayen Popiler sont des habitants des wards qu’ils briguent. « Ce sont des personnes bien ancrées dans leur quartier, des travailleurs sociaux qui sont déjà proches de la population », souligne-t-elle.
Pour la ville de Quatre-Bornes, sa priorité est claire : la jeunesse. Elle souhaite mettre en place des structures d’encadrement pour les enfants et les jeunes, dans le but de favoriser leur intégration dans un esprit communautaire fort. « Une élection municipale peut apporter une vision pour un quartier, un bien-être pour tes enfants et tes aînés. Des activités spécifiques seront également proposées aux personnes âgées, dans une optique de valorisation intergénérationnelle. C’est cela notre objectif », met en avant Tania Diolle.
Avec une campagne électorale réduite à moins de quatre semaines, Tania Diolle affirme que son équipe reste concentrée. « Nous allons à la rencontre des habitants, nous discutons du programme, nous expliquons nos idées. La campagne se passe très bien. Nous sommes motivés. Nous avons un seul objectif : gagner la majorité à la municipalité de Quatre-Bornes », assure l’intervenante.
Voix sociale
Jennyfer Hélène, candidate du Reform Party au Ward 1 de Vacoas/Phœnix, se présente comme « une femme de terrain, ancrée dans la réalité de sa communauté ». À 44 ans, mariée et mère de deux enfants, elle se lance pour la première fois dans la course électorale, portée par son engagement social et sa volonté d’apporter un changement concret.
« Le Reform Party a toujours été mon parti. Je suis membre actif depuis longtemps et je suis convaincue qu’il est le meilleur choix pour la ville et ses habitants », indique-t-elle.
Professionnelle dans l’administration, Jennyfer Hélène est également une passionnée de sport. Membre de la Royal Life Saving Society, elle a pratiqué la natation au niveau national et a été championne à Beau-Bassin/Rose-Hill. Elle a également été impliquée dans l’athlétisme et le cyclisme avec le club 52/14 durant sa jeunesse. « Le sport m’a toujours appris la discipline et la persévérance, des valeurs que j’applique dans ma vie quotidienne », confie-t-elle.
Mais c’est surtout son implication dans le social qui définit son parcours. « Je fais beaucoup de travail social et je mène également des enquêtes (surveys) sur ce qui se passe à Maurice. J’ai toujours voulu aider les autres et je suis toujours là pour ceux qui en ont besoin, particulièrement dans mon quartier », évoque notre intervenante.
L’une de ses priorités si elle est élue sera d’aider les jeunes touchés par la drogue. « J’aimerais vraiment apporter des solutions à ces jeunes, leur parler, leur prodiguer des conseils et leur proposer des alternatives. Nous avons besoin de plus de centres municipaux pour les jeunes, d’espaces où ils peuvent s’épanouir à travers le sport et d’autres activités », ajoute Jennyfer Hélène.
En dépit de son emploi de clerk, Jennyfer Hélène parvient à allier ses engagements électoraux et sa vie professionnelle. « La campagne se passe bien, même si c’est difficile de trouver du temps. Je travaille souvent le soir ou tôt le matin. Mais je privilégie le porte-à-porte, aller vers les familles et leur parler de ce que je peux apporter à la ville. Leur vote est essentiel », explique-t-elle.
« Cela fait 10 ans qu’il n’y a pas eu d’élections municipales. Il est grand temps de développer et de réorganiser la ville, notamment en réutilisant des centres fermés ou abandonnés. Il y a tellement de choses que l’on peut faire pour les femmes et les jeunes », ajoute cette dernière.
Jennyfer Hélène est résolue à prouver qu’elle est à la hauteur de la confiance de ses électeurs. « Voter Reform, c’est me donner la chance de montrer ce que je peux accomplir. Je suis une femme terre-à-terre, toujours à l’écoute et présente pour les autres. Aider les gens me procure une immense satisfaction », conclut-elle.
Le sport et le bien-être
Marie Michelle Quatre-Bornes, candidate des Nouveaux Démocrates pour le Ward 5 de Vacoas/Phœnix, est une femme déterminée et sait ce qu’ elle veut. Résidente de Phœnix, elle a décidé de se lancer pour la première fois dans la course aux élections municipales, forte de son expérience dans le sport et de son engagement social.
« Mon parcours dans le sport m’a appris la discipline et l’engagement. J’ai été athlète de haut niveau et j’ai participé aux 2es Jeux des îles en 1990 entre autres. Aujourd’hui, je suis coach de judo et arbitre, non seulement à Maurice mais aussi à l’étranger. C’est une grande fierté pour moi », raconte Marie Michelle Quatre-Bornes.
Ancienne du PMSD, elle a quitté le parti pour rejoindre les Nouveaux Démocrates aux côtés de Khushal Lobine. Cette décision marque un tournant dans sa carrière politique. « J’ai pris la décision de rejoindre les Nouveaux Démocrates parce que je crois en leur vision pour Maurice. C’est un nouveau départ, un espace où nous pouvons vraiment apporter des changements », explique-t-elle.
Marie Michelle Quatre-Bornes souligne l’importance de remettre la ville de Vacoas/Phœnix en état. « Il y a beaucoup de travail à faire, notamment un grand nettoyage de la ville. Les rues ne sont pas bien entretenues, et il y a des terrains abandonnés. Nous avons besoin d’une ville propre et bien organisée », déclare-t-elle.
Elle met également un accent particulier sur les femmes et les jeunes. « Les femmes au foyer n’ont souvent aucun loisir. Je souhaite leur offrir des activités de loisirs et de sport. Nous devons les mettre en avant et leur offrir des espaces où elles peuvent s’épanouir. C’est un de mes objectifs principaux si je suis élue », insiste-t-elle.
Marie Michelle Quatre-Bornes évoque aussi les problèmes rencontrés par les jeunes, notamment la drogue et l’alcool. « Le constat sur le terrain est alarmant. La drogue et l’alcool détruisent la jeunesse. Je veux proposer des solutions pour éloigner nos jeunes de ces dangers. Nous devons les occuper avec des activités sportives, et je suis convaincue que c’est une des clés pour lutter contre ces fléaux », explique-t-elle.
La candidate est active dans sa campagne et privilégie le contact direct avec les électeurs. « La campagne se passe très bien, avec une excellente réponse des habitants. Je fais beaucoup de porte-à-porte pour discuter directement avec les familles et leur expliquer mon programme. Nous avons besoin de leur soutien pour remettre la ville sur les rails », dit-elle.
Elle rappelle que cela fait 10 ans qu’il n’y a pas eu d’élections municipales et qu’il est grand temps d’apporter un changement. « Avec les Nouveaux Démocrates et l’alliance du Changement, nous sommes prêts à faire avancer notre ville. Nous avons du pain sur la planche, mais nous allons y arriver », affirme-t-elle.
C’est l’occasion de se rendre aux urnes et de montrer que nous sommes attachés à notre ville. »
« Je suis là pour tout le monde, pour aider les femmes, les jeunes, et tous ceux qui en ont besoin. Si vous me donnez la chance de vous représenter, je mettrai le sport et le développement de la ville au cœur de mon action », conclut-elle.
Redonner ses lettres de noblesse à la municipalité
Dr Sita Jeeneea, directrice d’une institution tertiaire privée régulée par la Higher Education Commission, sera candidate pour le Ward 2 de Vacoas/Phœnix sous la bannière de Linion Moris.
À 55 ans, mariée et mère de deux filles et grand-mère de deux petites-filles, elle possède plus de 20 ans d’expérience dans le service à la clientèle et la gestion d’entreprise. Elle a quitté son poste au sein de Mauritius Telecom pour lancer sa propre école, qui vient de célébrer ses 8 ans d’existence.
« Ce qui me motive à me lancer dans cette joute municipale, c’est la volonté de donner un signal fort au gouvernement actuel. Après les promesses non tenues, les élections municipales sont l’occasion pour la population d’exprimer son mécontentement et de faire entendre sa voix », explique Dr Sita Jeeneea.
Membre du Rassemblement Mauricien et l’une de ses fondatrices aux côtés de Nando Bodha, elle est également présidente de l’aile féminine du RM. Elle a choisi de participer à ces élections municipales, convaincue que les municipalités peuvent jouer un rôle bien plus important que celui de simple gestionnaire de voirie.
Dr Jeeneea considère que les municipalités doivent retrouver leur place dans la société. « Les municipalités ne doivent pas se limiter à des réparations de trottoirs ou à la gestion de la voirie. Elles ont un rôle majeur à jouer dans le paysage social, et pour cela, elles doivent disposer de l’autonomie et du budget nécessaires. Il est impératif de donner aux municipalités les moyens de répondre aux besoins réels de la population. Il faut redonner ses lettres de noblesses à la mairie », affirme-t-elle.
Elle met également l’accent sur les jeunes et leur éducation. « Je veux offrir des activités extrascolaires aux jeunes, comme des cours de peinture ou de danse, pour les éloigner des plaisirs faciles. Nous avons tant d’infrastructures inutilisées et abandonnées qui pourraient servir à des fins constructives », explique Dr Jeeneea, qui voit dans la culture un moyen de changer les mentalités et de promouvoir une meilleure intégration sociale.
Pour la campagne, elle mise sur une stratégie axée sur la proximité. « Nous allons à la rencontre des gens, chez eux, dans les supermarchés, dans les commerces. Le porte-à-porte reste notre méthode privilégiée pour écouter les préoccupations des citoyens et leur partager nos solutions », précise-t-elle, ajoutant que les réseaux sociaux jouent également un rôle important, permettant de toucher un public plus large, même ceux qui ne peuvent pas être rencontrés en personne.
Dr Sita Jeeneea considère ce scrutin comme une opportunité pour les citoyens de se faire entendre. « Cela fait 10 ans que nous n’avons pas eu d’élections municipales. C’est l’occasion de se rendre aux urnes et de montrer que nous sommes attachés à notre ville. Les citoyens ont une responsabilité accrue, et les élections municipales sont un moyen efficace de renforcer cette voix », souligne-t-elle.
Dr Sita Jeeneea appelle les électeurs à accorder leur confiance aux candidats qui portent des projets ambitieux pour l’avenir de leur ville. « Il est temps de redonner aux municipalités leur place légitime dans notre société. Ce n’est pas une simple gestion, mais un engagement à améliorer la vie des citoyens. Je suis là pour cela », dit-elle
Les citadins au cœur
Nita Juddoo se prépare à défendre les intérêts des citoyens de la ville de Rose-Hill et des environs lors des élections municipales. Présidente d’En Avant Moris, elle a annoncé la présentation de 24 candidats, dont elle-même pour le Ward 5. L’objectif de son parti est de répondre aux préoccupations réelles de la population, en offrant des solutions concrètes et réalisables.
« Depuis deux ans, nous travaillons activement pour ces élections municipales. Nous avons écouté les citoyens et pris en compte leurs préoccupations. Le programme que nous proposons est réaliste, conçu pour résoudre les problèmes qui fatiguent les citoyens au quotidien », explique Nita Juddoo.
Elle souligne que le parti En Avant Moris a déjà fait ses preuves par son engagement sur le terrain et sa capacité à organiser des activités, notamment sportives, pour rapprocher la population de la politique sous l’égide de son fondateur Patrick Belcourt.
Nita Juddoo met l’accent sur l’importance d’être sur le terrain et d’être présent pour les citoyens. « Nous avons des leaders actifs comme Patrick Belcourt, qui est toujours sur le terrain, en train d’organiser des activités et des forums pour échanger avec les citoyens. Ce travail sur le terrain est essentiel pour comprendre les besoins réels des citadins et y répondre de manière appropriée », affirme-t-elle.
Elle note également que le parti a su gagner la confiance des habitants de Rose-Hill, qui ont vu en En Avant Moris un acteur politique de proximité, capable de traiter les problèmes du quotidien avec pragmatisme et efficacité.
« Le programme que nous proposons n’est pas basé sur des promesses irréalistes, mais sur des solutions que nous pouvons mettre en place dans l’intérêt des citadins », précise Nita Juddoo. Le parti veut se concentrer sur des actions concrètes : améliorer l’infrastructure, développer des activités sportives et de loisirs pour les jeunes, et répondre aux préoccupations des familles.
Les femmes au foyer n’ont souvent aucun loisir. Je souhaite leur offrir des activités de loisirs et de sport.»
Amélioration des vies
Candidate au Ward 7 de Port-Louis sous la bannière du PTr avec l’Alliance du Changement, Elvila Manarroo se lance dans les élections municipales avec une détermination inébranlable à améliorer la vie des habitants de Sainte-Croix. Forte de son expérience dans le social, elle se dit prête à relever les défis.
« Je suis une habitante de Sainte-Croix et j’ai toujours été impliquée dans la vie sociale de mon quartier, depuis mon enfance. J’ai été membre du scoutisme, ce qui m’a appris à servir ma communauté. La politique n’a donc jamais été difficile pour moi, car je suis déjà engagée de longue date auprès des citoyens », déclare-t-elle.
Elvila Manarroo a été candidate en 2012 pour le même Ward et est actuellement membre exécutif du PTr. Elle est aussi présidente de l’aile féminine du PTr dans la circonscription No. 4 (Port-Louis-Montagne Longue). Avec une expérience politique solide, elle se lance dans cette deuxième participation aux élections municipales avec l’objectif de transformer son quartier.
Parmi ses priorités, Elvila Manarroo met en avant la nécessité de rétablir une véritable proximité avec les habitants. « Nous avons constaté qu’au cours des dix dernières années, les conseillers du gouvernement précédent n’ont pas pris en compte les besoins de la population. Les habitants sont frustrés et en colère. C’est pourquoi nous demandons à l’électorat de nous donner une chance de changer les choses », souligne-t-elle.
Elle précise que les projets à mettre en place dans la région incluent des améliorations essentielles, comme la réfection des drains, l’éclairage public, l’entretien des chemins et un meilleur ramassage des ordures. « Nous voulons améliorer le bien-être des habitants en réagissant rapidement aux besoins quotidiens », affirme notre interlocutrice.
Elvila Manarroo insiste également sur l’importance de développer des activités pour les femmes et les jeunes. « Il y a des centres qui ont été fermés et qu’il faut rouvrir pour offrir des activités aux femmes, mais aussi aux jeunes. Nous devons leur offrir des activités pour qu’ils ne tombent pas dans la dérive », explique-t-elle.
Elvila Manarroo souhaite amener un véritable changement à Sainte-Croix. « Nous voulons refaire de notre quartier un endroit où il fait bon vivre, un lieu dynamique et prospère. Ce changement passe par un travail constant, à l’écoute des besoins des citoyens et un engagement à long terme », conclut-elle.
Modernisation et priorités aux citoyens
Fondatrice d’Idéal Démocrate, citoyenne engagée et candidate pour la première fois aux élections municipales, Géraldine Hennequin se présente au Ward 2 de Curepipe, animée par l’envie d’apporter un véritable changement à sa ville.
Géraldine Hennequin s’engage à redynamiser Curepipe et à aborder de front les problèmes de gestion, d’infrastructure et de développement économique. « Ces élections municipales se font dans un contexte où il est urgent de remettre de l’ordre et du développement dans notre ville. Nous avons des solutions concrètes et des priorités claires pour améliorer la vie quotidienne des habitants de Curepipe », explique-t-elle.
Parmi ses priorités, Géraldine Hennequin met l’accent sur cinq points cruciaux : l’amélioration des infrastructures, la gestion efficace de la ville, le développement économique, la mobilité intra-urbaine et la gestion de l’urbanisme. Elle souhaite moderniser l’administration locale et mettre l’accent sur une gestion plus transparente et responsable des finances de la ville.
« Il est temps que la ville se modernise et se développe de manière cohérente et durable. Nous devons mettre en place des infrastructures adaptées aux besoins des citoyens, réformer l’urbanisme et faciliter la mobilité. La gestion de notre ville doit être un modèle de transparence et d’efficacité », souligne-t-elle.
La campagne de Géraldine Hennequin se déroule sur le terrain, avec une approche de proximité et une forte implication dans les échanges avec les citoyens. « Rien de nouveau sous le soleil, mais ce qui est important, c’est d’être sur le terrain, de faire du porte-à-porte, d’écouter les habitants et de partager leurs préoccupations. C’est ce qui est fondamental pour comprendre leurs besoins réels », précise-t-elle.
Elle déplore cependant un taux d’abstention élevé, soulignant que de nombreux citoyens se sentent déconnectés de la politique en raison de la gestion des élections précédentes. « Ce qui détourne les gens, c’est l’attitude de certains politiciens et l’absence de résultats concrets après les élections. Une fois élus, beaucoup ne tiennent pas leurs promesses. Il est crucial de redonner de l’importance aux élections municipales et de faire comprendre aux citoyens qu’ils ont un rôle important à jouer dans la gestion de leur ville », ajoute Géraldine Hennequin.
Pour elle, l’engagement politique doit être authentique. Elle critique la tendance des partis traditionnels à faire des alliances de circonstance pour atteindre des quotas, au lieu de proposer des projets cohérents et adaptés à la réalité locale. « Chaque parti doit avoir une identité et un projet clair. Je ne crois pas aux alliances de circonstance, car elles ne servent qu’à remplir des quotas et ne répondent pas aux besoins réels de la ville », affirme-t-elle.
Elle précise que les députés ont un rôle législatif, mais que c’est au niveau de l’administration locale qu’il faut répondre aux besoins concrets des citoyens, comme la réparation des infrastructures. « Les citoyens veulent des solutions immédiates à leurs problèmes quotidiens. Il est important que la municipalité prenne le relais dans la gestion de la ville, sans attendre l’intervention d’un député », estime-t-elle.
En participant à cette élection municipale, Géraldine Hennequin se positionne avec la volonté de redonner à Curepipe sa grandeur. « Cette élection a un impact direct sur la vie de tous les jours des citoyens. C’est un devoir de participer, d’aller voter, et d’apporter une vraie vision pour la ville », plaide notre interlocutrice.
Gina Poonoosamy : l’engagement au service des citadins
Gina Poonoosamy, 67 ans, animatrice indépendante et fervente militante, participe pour la première fois aux élections municipales. Candidate dans le Ward 5 de Beau-Bassin Rose Hill de Rezistans ek Alternativ (ReA) avec l’Alliance du Changement, elle souhaite porter un message fort de transformation et d’engagement social.
Gina Francess Lilian Andréa Poonoosamy est une figure bien connue dans le milieu social, où elle s’investit depuis des années pour soutenir les plus vulnérables. Membre active du parti politique ReA, elle est candidate pour poursuivre son engagement pour sa ville et son pays.
« C’est la première fois que je suis candidate aux élections municipales. Pour moi, c’est une façon d’aller plus loin dans mon engagement social. Depuis ma jeunesse, avec l’Institut pour le développement et le progrès, j’ai toujours été guidée par le désir de servir la communauté. Aujourd’hui, c’est ReA qui ravive en moi cette volonté de faire une différence », explique Gina Poonoosamy.
Elle se décrit comme une battante et elle est déterminée à redynamiser la ville de Beau-Bassin Rose Hill. « Notre objectif est de redonner aux citadins leurs droits de participer pleinement à la vie démocratique de leur ville. Nous voulons amener une véritable transformation dans l’environnement urbain, redynamiser les activités sportives et culturelles, et surtout redonner une véritable identité à nos infrastructures », indique-t-elle.
Elle prône un dialogue constant avec les citoyens pour comprendre leurs préoccupations et trouver des solutions adaptées.
Sa campagne se déroule sur le terrain, dans une ambiance de camaraderie. « Nous travaillons en équipe avec mes colistiers, Adiila, Kamna, et Clive et nos nombreux supporters. C’est avec beaucoup de joie que nous organisons des rencontres en salle et que nous faisons du porte-à-porte. » Elle met un point d’honneur à rester proche des citoyens pour connaître leurs besoins et leurs attentes.
Elle invite les citoyens à faire entendre leur voix. « Voter est un droit que nous avons acquis grâce à de nombreux combats. Votons, car notre vote est un cadeau pour notre pays, notre ville et pour nous-mêmes. C’est ainsi que nous pourrons vraiment faire avancer la société. »

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