Un nouvel élément vient s’ajouter au dossier de la mort mystérieuse de Pravin Kanakiah. Le défunt, qui travaillait à la Procurement Unit du ministère de la Santé, n’était pas impliqué dans les appels d’offres concernant les équipements pour lutter contre la Covid-19.
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Cet habitant de Morcellement VRS, à Plaine-Magnien, a intégré la fonction publique le 3 mai 2002 en tant que Clerical Officer au ministère du Commerce. Le 18 mars 2008, il a été nommé Assistant Procurement and Supply Officer au département de la police. Le 21 janvier 2013, il a été promu Procurement and Supply Officer/Senior Procurement and Supply Officer pour le compte du ministère de la Santé, à la Government Analyst Division (GAD) de Réduit jusqu’à son décès, le 11 décembre 2020.
Au sein du ministère de la Santé, on indique que la GAD traite des appels d’offres pour les achats de réactifs, d’articles de papeterie et de produits de nettoyage pour un montant inférieur à Rs 100 000. En ce qui concerne les articles dépassant ce seuil, la GAD soumet ses besoins annuels au ministère. Ces demandes sont traitées par le personnel chargé des achats et de l’approvisionnement. Pravin Kanakiah n’était donc pas impliqué dans l’achat d’équipement anti-Covid-19.
Le corps sans vie du fonctionnaire avait été repêché, dans la matinée du vendredi 11 décembre dernier à Bain-des-Négresses, dans les environs de la Roche-qui-Pleure, à Souillac. Il portait plusieurs blessures sur le corps et à la tête. Son épouse Reshmee avait signalé sa disparition la veille. Pravin Kanakiah était père d’un garçonnet de deux ans. Il venait tout juste d’emménager dans sa nouvelle maison.
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