Attentat à la pudeur sur une patiente: un médecin acquitté

Un médecin, âgé de 52 ans, a été disculpé, par le magistrat Azam Neerooa, siégeant en Cour intermédiaire. Il était accusé d’avoir attenté à la pudeur d’une patiente. Le magistrat a fait ressortir qu’il y a plusieurs contradictions dans la version de la plaignante. Le médecin, qui exerce à l’hôpital Victoria de Candos, avait catégoriquement nié les allégations retenues contre lui. Le délit aurait eu lieu le 19 mars 2010 dans le cabinet du médecin. Selon la plaignante, le médecin lui aurait demandé de fermer la porte du cabinet, car il devait examiner ses jambes. Il l’aurait ensuite déshabillée avant de presser son sein gauche et placer son autre main sur ses parties intimes. Elle soutient avoir fait part de son embarras au médecin, lui disant qu’il se comportait de manière indécente. La plaignante affirme avoir été prise de peur. Sous le choc, elle aurait quitté le cabinet et alerté son père. Ce dernier a informé le médecin qu’il allait rapporter l’affaire à la police. Le médecin a, quant à lui, expliqué qu’il avait placé son stéthoscope sur le cœur de la patiente sans l’avoir déshabillée et qu’il lui aurait demandé de porter de vêtements de grande taille pour faciliter l’examen. Dans son arrêt, le magistrat a souligné qu’il y a des disparités dans la version de la plaignante. Celle-ci n’a pas fourni des explications claires quant à la position des mains du médecin sur son corps et s’il a pressé son sein ou y a simplement posé la main. La plaignante a ajouté qu’elle ne se rappelait pas des détails, car cinq ans se sont écoulés depuis l’incident. La Cour a aussi conclu qu’il y a des contradictions entre la version de la plaignante et celle de son père. Si la fille avait déclaré qu’elle était sortie du cabinet pour informer son père de l’incident, ce dernier a, pour sa part, maintenu qu’il est entré dans la salle après avoir entendu sa fille crier. La Cour est d’avis que les versions ne sont pas fiables. D’où le verdict d’acquittement.