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Affaire Saint-Louis : des hommes d’affaires opérant du Mali soupçonnés d’avoir agi en intermédiaires entre des Mauriciens et Danois, selon l’Icac

Les agissements de certains politiciens lors du projet de la centrale thermique Saint-Louis passés au crible par les enquêteurs de l'Independent Commission against Corruption (Icac).

Ils soupçonnent une connexion avec des hommes d’affaires, opérant du Mali qui auraient agi comme intermédiaires entre des Mauriciens et Danois sur ce contrat de Rs 4,3 milliards. Les limiers procéderont la semaine prochaine à l’identification d’une dizaine de protagonistes de cette affaire dont des noms code ont été utilisés. 

L’implication des hommes d’affaires maliens et de politiciens mauriciens est fortement suspectée, après qu’un rapport d’une firme de ce pays a fait état des agissements douteux de la firme danoise, Burmeister & Wain Scandinavian Contractor (BWSC). Ce rapport a mis en évidence certaines pratiques de cette firme. 

Un haut cadre de la firme danoise, déjà suspendu de ses fonctions est d’ailleurs pointé du doigt dans ce rapport. Des hommes d’affaires mauriciens basés au Mali sont soupçonnés d’avoir agi comme intermédiaires dans cette affaire. Des enquêteurs devront rassembler les pièces de ce puzzle pour l’identification des personnes dont l’Icac détient seulement les noms code. 

En juin 2020, la Banque africaine de développement avait émis un communiqué pour signaler cette affaire de pots-de-vin allégué. À ce jour, la brigade anticorruption a déjà procédé à une quinzaine d’interrogatoires et deux arrestations. 

 

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