Action civique en confinement : ces jeunes qui s’occupent des chiens errants

Maryam, Usha et tant d'autres...  Leur action peut paraître discrète en regard du travail des soldats en première ligne de la santé ou de la sécurité. Mais ils n'en sont pas moins à l'œuvre en cette période difficile. Eux, ce sont ces amoureux des animaux, qui, depuis l'entrée en vigueur du confinement, distribuent de la nourriture aux chiens errants de Rose-Hill et d'Ébène, en s'efforçant de respecter les normes sanitaires. Ces militants de la cause animale profitent de leurs jours de courses pour acheter des aliments adaptés pour les distribuer ensuite aux quadrupèdes, tout en tâchant d'observer les règles du confinement.

L'action ne se limite pas à quelques personnes dans la région précitée. Organisés en équipes, ils sont plus d’une cinquantaine à travers le pays. Chaque équipe, composée principalement de jeunes motivés, se charge des chiens de sa localité. Et fait appel aux dons du public pour acheter de la nourriture pour chien.

Parmi, on retrouve Maryam Sayed Hossen qui, chaque semaine, achète 35 kilos de croquettes et 20 cannettes de nourriture pour nourrir environ 50 chiens errants. Elle est aidée de sa sœur. Elle fait ressortir toute l'urgence de sa mission :  il est important de prendre soin des chiens errants. Car, avec le confinement, les animaux errants ne trouvent plus à manger et meurent, littéralement, de faim.

Usha Bawani, de l'association Pink Pony Charity Trust, vient également au secours des chiens errants, les nourrissant, les adoptant et les faisant stériliser depuis 2015. C'est tout naturellement qu'elle aide à alimenter les chiens pendant le confinement. Son association organise des collectes de dons pour leur acheter à manger. En même temps, elle défend la nécessité de castrer les chiens. Car c'est le seul moyen de réduire leur prolifération incontrôlée.