Une dame attaquée en pleine rue : «sori madam, mo bizin fer sa, mo zenfan malad», lance le suspect

Elle est traumatisée. Alors qu’elle était en train de marcher le long de la rue Boundary, à Rose-Hill, une dame âgée de 41 ans a été attaquée par un individu portant un pull à capuchon. Toutefois, il ne s’agit pas d’une simple agression, car avant de passer à l’acte, l’auteur lui a présenté des excuses, prétextant qu’il agissait de la sorte pour son enfant malade. « Sory madam, mo bizin fer sa, mo zenfan malad », a-t-il indiqué quelques secondes avant de s’en prendre à elle. 

La quadragénaire se rendait au supermarché au moment des faits. « Vers 14 h 30, la rue était déserte. Je marchais sans me retourner. Puis, d’un seul coup, j’ai entendu quelqu’un arriver en courant derrière moi. Il s’est mis sur mon chemin, en face de moi », se souvient-elle. Elle ajoute : « Il m’a dit qu’il faisait cela pour son enfant, puis m’a poussée. Je suis tombée. Il a arraché mon portefeuille qui contenait ma carte d’identité, Rs 400, ma carte bancaire et mon portable. J’ai crié ‘au voleur, au voleur’, mais il n’y avait personne pour venir m’aider », indique la victime, encore sous le choc. Le suspect a pris la fuite. « En tombant, je me suis fait mal. Je me suis relevée en pleurant et j’ai essayé de trouver la force pour marcher. J’ai pu alerter mon époux. Il est venu immédiatement me prendre en voiture. Je lui ai expliqué ce qui m’est arrivé et nous avons refait cette route pour voir si le suspect était encore dans les environs. Des gens l’ont vu fuir », nous dit-elle. Ils se sont rendus à l’hôpital Victoria, à Candos, pour les premiers soins. La valeur du vol est évaluée à Rs 20 000. 

« Si cette personne était venue vers moi pour me demander de l’argent pour aider son enfant, je l’aurais fait, mais je ne crois pas que ce dernier soit malade. C’était juste une ruse pour m’attaquer », confie la victime. Les limiers de la CID de Stanley ont pris cette affaire en main. Le suspect est activement recherché. « J’ai eu très peur, car à ce moment-là, il n’y avait personne. Je n’arrête pas de penser que j’aurais pu perdre la vie », explique la quadragénaire, toujours bouleversée.