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Trois jours dédiés à l’amélioration des systèmes de santé

La conférence a vu la participation de 63 participants de neuf pays, dont Maurice.

Pendant trois jours, du 21 au 23 novembre, la JSS Academy of Higher Education and Research (Mauritius) a organisé une conférence internationale au Pearle Beach Resort, à Flic-en-Flac. Le thème : l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience des systèmes de santé dans les pays en développement : Recherche, mise en œuvre et questions politiques. 

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La JSS Academy of Higher Education and Research (Mauritius), avec la collaboration du Centre for Science & Technology of the Non-Aligned and Other Developing Countries (NAM S&T Centre) de New Delhi en Inde, a organisé cette conférence internationale qui a démarré le mardi 21 pour prendre fin le jeudi 23 novembre au Pearle Beach Resort à Flic-en-Flac. Cette conférence a réuni 63 participants de neuf pays, dont Maurice.

Des chercheurs, des universitaires, des scientifiques, des technocrates, des innovateurs, des fonctionnaires et des décideurs politiques du monde entier engagés dans ce domaine se sont rencontrés lors des différentes sessions de réflexion et se sont penchés sur une douzaine de thématiques : 

  • Couverture sanitaire globale.
  • Qualité des soins.
  • Amélioration de la qualité de vie.
  • Partenariat public-privé dans le système de prestation de soins de santé.
  • Sensibilisation globale, plaidoyer et leadership.
  • Résistance antimicrobienne - Recherche, stratégies et mise en œuvre.
  • Utilisation de la technologie numérique pour atteindre la Santé Intégrée.
  • Gestion des maladies - Maladies infectieuses émergentes, troubles métaboliques, cancers, maladies cardiovasculaires et autres maladies transmissibles et non transmissibles.
  • Réglementation des maladies et questions politiques.
  • Santé environnementale.
  • Produits naturels et santé.
  • Stratégies et meilleures pratiques en matière de soins de santé.

Objectifs de la conférence

Pour la JSS Academy of Higher Education and Research (Mauritius), le but d’organiser cette conférence était de promouvoir la santé et le bien-être, l’un des 17 objectifs mondiaux composant le Programme de développement durable 2030. « Une approche intégrée est cruciale pour progresser sur plusieurs objectifs. D’autre part, ‘One Health’ est une approche visant à concevoir et à mettre en œuvre des programmes, des politiques, des lois et des recherches dans lesquels plusieurs secteurs communiquent et travaillent ensemble pour obtenir de meilleurs résultats en matière de santé publique », explique-t-on à la JSS Academy of Higher Education and Research (Mauritius). De ce fait, cette approche « One Health » est essentielle pour faire face aux menaces sanitaires qui pèsent sur l’interface animal-homme-environnement.

« Pour atteindre l’ODD 3 (bonne santé et bien-être) et ‘One Health’ , il est important de garantir une vie saine et de promouvoir le bien-être pour tous à tous les âges. Pour y parvenir, les meilleures pratiques des différents pays doivent être discutées et les politiques doivent être recommandées aux gouvernements respectifs », indiquent les organisateurs de la conférence.

Les objectifs

  • Atteindre une couverture sanitaire universelle, y compris la protection financière contre les risques, l’accès à des services de santé essentiels de qualité et l’accès à des médicaments et vaccins essentiels sûrs, efficaces, de qualité et abordables pour tous.
  • Soutenir la recherche, le développement et l’accès universel à des vaccins et médicaments abordables.
  • Concevoir des stratégies pour réduire la mortalité due aux maladies non transmissibles et promouvoir la santé mentale.
  • Lutter contre les maladies transmissibles.
  • Augmenter le financement de la santé et soutenir la main-d’œuvre sanitaire dans les pays en développement.
  • Réduire de manière significative le nombre de décès et de maladies dus aux produits chimiques dangereux et à la pollution de l’air, de l’eau et du sol (santé environnementale).
  • Comprendre le rôle des produits naturels dans le système de soins de santé.

Les résolutions

À l’issue des trois jours de conférence, les participants ont présenté plusieurs résolutions :

  • Encourager la recherche interdisciplinaire collaborative : Faciliter les partenariats entre les scientifiques, les universitaires, les chercheurs et les étudiants, ainsi que les enseignants, dans différentes disciplines, afin de mener des recherches approfondies sur les divers besoins des pays en développement en matière de soins de santé.
  • Créer un consortium de recherche mondial : Favoriser la création d’un consortium international pour les pays en développement qui se consacre à la recherche sur les systèmes de santé, en mettant en commun les ressources et l’expertise afin de trouver des solutions fondées sur des données probantes pour améliorer la prestation des soins de santé.
  • Soutenir les initiatives de renforcement des capacités : Promouvoir les initiatives qui renforcent les capacités de recherche dans les pays en développement, y compris les programmes de formation, le mentorat et l’accès aux ressources pour renforcer les capacités des chercheurs locaux.
  • Promouvoir l’adoption des technologies : Plaider pour l’intégration de technologies innovantes dans les systèmes de prestation de soins de santé, en mettant l’accent sur la télémédecine, les dossiers médicaux numériques, l’utilisation de l’intelligence artificielle et l’analyse des données afin d’améliorer l’efficacité et l’accessibilité.
  • Promouvoir l’éducation et la formation médicales et paramédicales dans les pays en développement : L’utilisation des infrastructures et des capacités existantes permettra d’économiser des ressources et de réduire la duplication des infrastructures d’éducation et de formation.
  • Développer des modèles de soins de santé centrés sur la communauté : Encourager la mise en œuvre de modèles de soins de santé qui donnent la priorité à l’engagement communautaire, en veillant à ce que les interventions soient sensibles à la culture et répondent aux besoins spécifiques des populations locales.
  • Utilisation de médicaments génériques pour améliorer les systèmes de prestation de soins de santé : Promouvoir l’utilisation extensive des médicaments pour réduire les coûts et améliorer l’efficacité des systèmes de santé dans les pays du Sud.  
  • Renforcer l’infrastructure des soins de santé primaires : Investir dans le développement et l’entretien d’une solide infrastructure de soins de santé primaires, y compris les cliniques et les centres de santé communautaires, afin d’améliorer l’accessibilité et les soins préventifs.
  • Mettre en place des programmes de développement du personnel de santé : Soutenir les politiques qui améliorent la formation et le développement des professionnels de la santé, en mettant l’accent sur la lutte contre les pénuries, l’amélioration des compétences et la création d’un environnement de travail favorable.
  • Créer un observatoire pour le partage des meilleures pratiques : Un secrétariat chargé d’étudier, d’examiner et de promouvoir les meilleures pratiques en matière de systèmes de santé dans les pays en développement. 
  • Plaider en faveur d’une formulation des politiques fondée sur des données probantes : Exhorter les gouvernements et les organisations internationales à fonder les politiques de santé sur des données de recherche solides, en veillant à ce que les stratégies soient adaptées aux défis spécifiques auxquels sont confrontés les pays en développement.
  • Le changement climatique sur la santé et l’environnement : Identifier et traiter l’impact économique du changement climatique sur la santé et l’environnement dans les pays en développement et élaborer des politiques et des procédures pour un développement durable.   
  • Médecine de précision : Identifier et hiérarchiser les besoins de mise en œuvre de la médecine de précision dans la pratique des soins de santé.
  • Produits naturels : Promouvoir l’administration de médicaments d’origine naturelle pour améliorer l’effet thérapeutique. Ces produits peuvent accroître les effets pharmacologiques de la médecine conventionnelle et être incorporés dans les thérapies médicamenteuses sur ordonnance.
 

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