La réaction d’Arvin Boolell ne s’est pas fait attendre. Dans un courriel envoyé aux membres de la presse, il remet les pendules à l’heure concernant l’allégation selon laquelle il aurait fait une fausse déclaration de ses avoirs à l’Independent Commission against Corruption (Icac). « Je ne fais pas de ‘round tripping’ pour obtenir un quelconque héritage ou exploiter quelqu’un afin que mes enfants aient certains biens. En tant que père, j’ai le droit d’octroyer certains biens à mes enfants. Il n’y a rien d’illégal », a expliqué le leader de l’opposition.
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Il confirme qu’il a eu des biens de ses parents. « C’est dans une succession qui n’a pas pu être faite comme le fallait, car mon père est décédé avant de faire un acte notarié. Je n’ai jamais de ma vie fait quelque chose qui va à l’encontre de la loi. Je n’ai jamais été un lâche, ni un malhonnête », fait-il comprendre.
Ce qu’il ne comprend pas, en revanche, c’est comment une personne ait pu avoir accès à la déclaration de ses avoirs alors que l’Icac, rappelle-t-il, parle de confidentialité. Il demande aux gens de ne faut pas se laisser influencer par « un gouvernement qui manipule l’opinion publique ». Mais il se dit confiant : « Le public est intelligent pour déceler la vérité. Les jours de ce gouvernement sont comptés. J’ai eu une carrière politique pour laquelle personne ne peut me pointer du doigt. »
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