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Pour une histoire d’héritage: elle est rouée de coups de poing américain et échappe à la mort

Les agresseurs de Monique l’ont laissée quand elle a eu une crise d’asthme.
Elle a été victime de deux agressions en dix jours. Et la seconde a été d’une violence inouïe. La quinquagénaire a eu le nez fracturé et porte des marques sur d’autres parties du corps. Sa vie est devenue un véritable enfer. Monique (prénom fictif), 51 ans, originaire d’Albion, a le visage recouvert de bandages. Le 26 mars dernier, alors qu’elle se rendait à la boutique, deux hommes s’en sont violemment pris à elle. La raison, selon le fils de la victime : un différend concernant le partage du terrain où elle vit. En dix jours, c’est la seconde fois qu’elle est victime d’une agression. Elle n’ose plus sortir. Depuis son agression, le moindre bruit provoque chez elle des sueurs froides. Par crainte d’être de nouveau attaquée. C’est son fils, que nous prénommerons Pascal, qui accepte de nous confier le calvaire que vit Monique. « C’est en larmes qu’elle m’a expliqué ce qui s’est passé. Elle se rendait à la boutique du coin samedi dernier vers 19 heures lorsque deux hommes lui sont tombés dessus », relate  Pascal. Aux dires de notre interlocuteur, sa mère connaît bien ces deux hommes.

« Zot inn vey mwa pase »

Elle n’a pas pu se défendre, « Zot inn vey mwa pase. Ki mo pou dir ou ; zot inn tap mwa ek enn koudpwin amerikin », lâche la victime, qui ressentir des douleurs partout. Elle a essuyé plusieurs coups au corps et au visage. L’agression est d’une telle violence que la victime a eu le nez fracturé. « Zot inn kas so nene », ajoute le fils de Monique. « Ma mère s’est retrouvée à terre et son problème d’asthme a surgi. Elle a entendu une voix féminine ordonner aux deux hommes d’en finir avec elle. Ils ont traîné ma mère près d’un buisson. Mais lorsqu’elle a sorti son nébuliseur pour son asthme, ils l’ont laissée », poursuit Pascal. C’est avec peine que Monique s’est relevée pour retourner chez elle. « Quand mon frère l’a vue en sang, elle lui a expliqué qu’elle a été victime d’une agression. Il l’a emmenée au poste de police, puis conduite à l’hôpital. Elle a reçu des soins à l’hôpital Dr A.G Jeetoo. So la lev inn vinn bel », s’indigne son fils. Ce dernier explique que cette agression survient dix jours après une première agression. En effet le 16 mars dernier, elle était chez elle lorsque les deux hommes avaient fait irruption à son domicile et ont tenté de l’étrangler. Monique avait alors consigné une déposition pour agression à la police de la localité mais jusqu’à présent, il n’y a eu aucune arrestation. Aux dires de Pascal, la situation est en train d’empirer. « Ils avaient déjà menacé ma mère avant de passer à l’acte, et ma sœur a également reçu des menaces. Nous craignons qu’ils ne mettent leurs menaces à exécution concernant ma soeur aussi», lâche-t-il avec frayeur. Les suspects habiteraient la même localité que la victime. « Il y a des gens qui ne voient pas d’un bon œil qu’elle a hérité d’une part de terrain laissé par sa belle-mère défunte. Ils veulent à tout prix la chasser des lieux », précise le fils. L’enquête menée par la police d’Albion se poursuit en vue de retracer les auteurs de cette agression.
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