« L’avenir d’Agalega réside dans le tourisme écologique. Son développement doit passer à travers des tables d’hôte, calquées sur le modèle des gîtes de France et non pas la construction de grands établissements hôteliers », estime Eric Mangar, le directeur du Mouvement Autosuffisance Alimentaire (MAA).
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Ce dernier travaille actuellement sur un plan pour le développement d’Agalega. Il juge qu’Agalega peut devenir un pôle d’attraction pour les touristes écologiques. D’ailleurs, le MAA est déjà présent sur l’île à travers des projets d’élevage de moutons et de production de légumes. Ce qui prône un développement intégré avec une part active des habitants, explique-t-il.
Eric Mangar est d’avis que le développement d’Agalega doit se faire à travers des tables d’hôte comme les gîtes en France. « Et ces gîtes doivent être capables de produire 60% de la nourriture qu’elles offrent aux visiteurs. »
D’où le soutien de la MAA à des projets encourageant les Agaléens à produire des légumes et à s’adonner à la production des œufs et l’élevage. Outre des plats typiques de l’île, Eric Mangar trouve qu’Agalega a beaucoup à donner en matière de tourisme écologique. Car, dit-il, nombreuses sont les personnes de différents pays développés qui recherchent l’évasion dans des endroits éloignés, loin des sociétés matérialistes.
En guise de conclusion, le directeur de la MAA prévoit que dans l’avenir, Agalega pourrait devenir un pôle d’attraction pour ce type de touristes. Il vise également des échanges culturels entre Agalega et des îles de la région.
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