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Échéance ce mardi pour recomposer la délégation - parlement panafricain : le GM espère trouver un compromis 

Le gouvernement a-t-il réagi de manière impulsive face à la décision du Parlement panafricain de refuser l’assermentation des membres de sa délégation, les empêchant ainsi de participer pleinement aux sessions plénières en Afrique du Sud ? Était-ce un impair diplomatique envers cette instance ? Ces questions restent en suspens, notamment à cause de la composition de la délégation mauricienne, qui ne respecte pas le protocole du au sujet des Statutory Bodies, notamment en ce qui concerne l’équilibre majorité/minorité. 

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Le Parlement panafricain a ainsi rejeté sa demande d’assermentation, empêchant les membres de la délégation mauricienne de participer pleinement aux sessions plénières qui se déroulent actuellement en Afrique du Sud. Le gouvernement mauricien a jusqu’à ce mardi 29 juillet 2025 pour s’y conformer. Il espère trouver un compromis pour que sa délégation puisse prêter serment lors de la session plénière du 1er août.  Sans cette régularisation, Maurice sera privé de droit de vote et devra laisser passer l’année 2025 pour retrouver sa place dans les débats. Au niveau du gouvernement, la situation est délicate. Quatre partenaires composent la coalition, dont un se montre particulièrement exigeant. Après les critiques de Navin Ramgoolam au sujet de la décision du Parlement panafricain, le Prime Minister’s Office semble désormais vouloir apaiser les tensions. 

Le gouvernement espère trouver une solution alternative pour « comply with the statutory bodies of the Panaf » avant la dernière session plénière du 1er août, afin que le Parlement puisse trouver un « slot » pour assermenter les membres de la délégation recomposée. On laisse entendre que le gouvernement ne souhaite pas se mettre en porte-à-faux avec le Parlement panafricain ni froisser l’Union africaine, son principal financeur, ce qui pourrait entraîner une remise en cause générale. « Si on n’arrive pas à rectifier le tir, ce serait dommage », ajoute-t-on.  Vendredi dernier, à l’Assemblée nationale, Navin Ramgoolam a vivement critiqué la décision du Parlement panafricain de refuser que la délégation mauricienne, composée de cinq membres de la majorité, de prêter serment.   Navin Ramgoolam n’a pas été tendre dans son discours, critiquant diplomatiquement le Parlement panafricain. Il a même évoqué la possibilité que Maurice se retire comme membre de cette institution, qui est une émanation de l’Union africaine qui la finance. À noter que Maurice contribue à hauteur de Rs 95 millions par an à cette instance africaine. Le Parlement panafricain a également envoyé une autre correspondance demandant une nouvelle fois au gouvernement mauricien de modifier la composition de la délégation pour respecter ses règles. Il a précisé que Maurice a jusqu’au 29 juillet pour s’y conformer. Faute de quoi, il faudra laisser passer 2025 et attendre la prochaine séance pour que Maurice puisse à nouveau siéger dans les sessions plénières après assermentation. 
 

 

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