Coups de feu à l’ambassade de France : l’exercice «unmasked» n’a rien donné

Deux personnes ont été interrogées par la police, puis ont été autorisées à partir dans le cadre de l’enquête policière sur les coups de feu tirés le 30 mai en direction de l’ambassade de France à l’île Maurice et de l’hôtel Le Saint-Georges, à Port-Louis. L’enquête de la police est toujours en cours.

C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre sir Anerood Jugnauth à l’Assemblée nationale mardi 12 juillet. Il répondait à une question d’Alan Ganoo, député du Mouvement patriotique. C’est le Central Criminal Investigation Department (CCID) qui enquête dans cette affaire, a précisé le Premier ministre. Sir Anerood Jugnauth a aussi déclaré qu’un exercice « unmasked », en vue de tenter d’identifier une personne masquée, a aussi été entrepris, mais la police n’a pas eu les résultats escomptés. « En vue de renforcer la sécurité des représentations de l’étranger au pays, plusieurs mesures ont été prises. La police est présente constamment devant certaines ambassades. Elle est présente aussi devant les écoles qui sont sous l’égide des autorités françaises durant les heures scolaires. « Plusieurs unités de la police font des patrouilles régulières près des ambassades et des véhicules sont vérifiés par la Special Mobile Force (SMF) et la Special Supporting Unit (SSU) près des ambassades », a expliqué sir Anerood Jugnauth. Le leader de l’Opposition Paul Bérenger a alors demandé au Premier ministre s’il existe un lien entre cet incident et le « gang du sud ». « La police est en train d’enquêter afin de savoir qui est derrière cet acte », a répondu sir Anerood Jugnauth.