Le gouvernement mauricien ne compte pas lâcher le projet de bunkering souhaité par New-Delhi à Albion. Annoncé par le nouveau Premier ministre Pravind Jugnauth à l’issue d’un retour de mission en Inde, le chantier pouvant permettre de stocker jusqu’à un million de tonnes de produits pétroliers devrait démarrer fin 2018, début 2019.
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Une campagne de prospection est menée auprès des grandes lignes maritimes internationales pour déterminer leur besoin, notamment quant à la teneur de soufre, avant de les inciter à venir s’approvisionner à Maurice. « Cela ne servira à rien d’aller de l’avant avec de telles installations si les navires ne viennent pas faire le plein », indique un proche du dossier.
Parallèlement, une série d’études est conduite pour savoir comment éviter et gérer une marée noire si jamais un accident survenait. Plus particulièrement pour éviter de nuire à la pêche et au tourisme. Certains règlements au niveau environnemental et portuaire devront ainsi être revus avant que le feu vert ne soit donné à ce projet dont le coût est estimé à plus d’un milliard de roupies.
L’hôtel du gouvernement espère également avoir recours aux dernières technologies dans le domaine du bunkering pour ce projet. Il évoque le cas de la société Petredec qui avait choisi de nouvelles unités de stockage fabriqué en Italie avant de démarrer ses activités dans l’île.
« Un joint working group travaille sur le projet. Le bunkering est très important. Il sera également un plus en cas de crise mondiale », explique notre interlocuteur.
L’objectif avoué des autorités est d’attirer au moins 10 %, au départ, et 30 % à terme, des 30 000 navires qui passent dans cette partie du bassin de l’océan Indien. D’ici 2030, Maurice devrait pouvoir stocker 1,5 million de tonnes de produits pétroliers d’après le Master Plan de la Mauritius Ports Authority.
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