Au moins trois hauts cadres du Central Electricity Board pourraient prochainement être inculpés dans l’affaire St-Louis. Ils ont été interrogés «under warning» par les enquêteurs de la commission anti-corruption.
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Selon l’Independent Commission Against Corruption (Icac), il y a eu des fuites d’information autour de l’appel d’offres pour la restructuration du projet de la centrale thermique de St-Louis. Un projet au coût de Rs 4,3 milliards. Des informations concernant les spécifications du projet auraient été communiquées avant l’exercice d'appel d'offres.
Il faut savoir que seuls ceux qui travaillaient sur l’appel d’offres étaient en possession de ces informations confidentielles.
Cette enquête à deux volets devrait connaître de gros développements dès la semaine prochaine.
A ce jour, deux ingénieurs de l’organisme, qui étaient directement impliqués dans ce projet, ont été entendus par l’Icac.
Quant aux trois autres cadres du CEB, ils devront se présenter au Réduit Triangle dans les jours à venir. L’Icac s’attend à ce que leurs relevés téléphoniques et courriels livrent leurs secrets.
Jusqu’ici la commission anti-corruption a inculpé deux suspects pour blanchiment d’argent. Il s’agit de Bertrand Lagesse, le représentant local de la firme danoise BWSC, qui avait décroché le contrat du projet à la centrale de St-Louis, et de d’Alain Hao Thyn Voon, directeur exécutif de PAD CO Limited. Plusieurs millions de roupies ont été découvertes sur les comptes bancaires de ces deux personnes. Les deux ont été libérés sous caution après avoir été arrêtés.
Les deux hommes affirment qu’il s’agit de leurs honoraires. Entre-temps l’enquête se poursuit.
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