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Accusée de maltraitance envers son fils de six ans : «Mo kapav mor pou mo zanfan», se défend la maman

L'enfant montrant les marques laissées par les coups. La maman récuse les accusations portées contre elle et veut récupérer son petit.

Prisca s’est retrouvée au cœur de graves accusations en début de semaine. Cette maman de 36 ans est accusée de maltraitance envers son fils de six ans. Les faits sont survenus dimanche soir au débarcadère de Poste-de-Flacq. C’est en compagnie de son grand père que l’enfant a déclaré à la police que sa mère lui avait ordonné de mendier. Et que suite à son refus, sa mère l’a roué de coups de rotin.

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Cette mère de deux enfants se dit bouleversée par les incidents qui se sont produits dimanche soir. Elle nie tout acte de violence envers son petit. C’est avec les larmes aux yeux qu’elle nous confie qu’elle n’avait pas voulu que les choses prennent une telle ampleur. Cependant, elle reconnait avoir agi dans la colère. Elle précise qu’à aucun moment elle n’a forcé le petit à mendier. 

« Mo kapav mor pou mo zanfan », lâche Prisca en sanglots. « Ou kone ki kantite mo fer pou mo bann zanfan ? », lâche cette mère séparée du père de ses enfants depuis environ un an. Ce dernier, âgé de 41 ans, s’est laissé entraîner dans l’enfer de la drogue. De ce fait, la jeune mère a préféré que son fils aîné, âgé de 15 ans, aille vivre chez son grand père Anthony, âgé de 59 ans. « Je voulais que mon fils soit encadré correctement. C’est pour cela que je l’ai confié à son grand-père », explique-t-elle. 

Par ailleurs, Prisca a opté pour garder son benjamin. « Je fais en sorte qu’il ne manque de rien », poursuit-elle. Dimanche, alors qu’elle était avec son fils, l’enfant lui a dit qu’il voulait acheter des gâteaux. « Comme c’était qu’à quelques mètres de la maison, je l’ai autorisé à s’y rendre », relate-t-elle. Ayant constaté que son fils mettait beaucoup plus de temps pour rentrer à la maison, elle est partie le chercher. « J’ai entendu dire qu’il demandait de l’argent à des personnes. Kan monn ale vreman mo trouv li ti pe deman dimoun kass », nous dit-elle. 

En voyant son fils en train de mendier, Prisca s’est énervée. « Mo dir ou li pa mank nanie sa zanfan. Ler monn trouv li pe fer sa, mo pann kontan, monn pran enn rotin, monn fer sa dan enn moman koler. Monn zis donn li enn de tikou. Enn kou linn al vir so latet, monn gagn li lor so figir », nous explique la mère avec regret. Mère et fils sont rentrés à la maison. Et lorsque Prisca a demandé à son fils pourquoi il mendiait, l’enfant lui aurait confié « ki se enn lott garson kinn dir li fer sa. Lott la, so mama malad ».

Prisca réfute les allégations portées contre elle. « Mon beau-père manipule mon enfant, c’est pourquoi il a dit que c’est moi qui lui ai forcé à mendier. On m’accuse aussi de me droguer, alors que c’est faux. De plus, le petit a peur de mon beau-père », nous dit-elle. 

Ayant eu des bleus au visage, le petit a reçu des soins à l’hôpital Bruno Cheong, à Flacq. À partir de là, la Child Development Unit a remis l’enfant à son grand père Anthony. « Je veux plus que tout revoir mon enfant et qu’il soit avec moi. Je ne baisserai pas les bras pour avoir mon petit. Depuis dimanche, je n’ai plus goût à rien », poursuit la maman. 

Pour sa part, le grand père estime que les pratiques de sa belle-fille sont inexcusables. « J’ai eu des tas d’ennuis avec elle dans le passé. À chaque fois quand je lui parle, elle porte de fausses accusations à mon encontre. Je m’occupe déjà de son fils aîné et maintenant je vais également m’occuper du petit. Les autorités doivent prendre des sanctions pour de tels agissements », martèle ce dernier.

 

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