La démolition des structures à la Résidence Barkly, vendredi, a eu des répercutions. Samedi, les habitants, dont leurs structures ont été démolies, ont fait une déposition à la police. D'autres actions légales sont attendues lundi.
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Une demi-douzaine d'habitants de la rue Nelson Mandela ont fait une déposition à la station de police de Résidence Barkly. Selon leur porte-parole, Jonathan Gafoor, ces habitants reprochent à la police d'avoir démoli leurs structures en béton et une partie de certaines maisons, malgré un ordre de la Cour de tout arrêter. De plus, une mise en demeure contre la police sera déposée lundi par ces habitants à travers l'avoué Kaviraj Bokhoree.
Le fax envoyé par Jonathan Gafoor au numéro de fax 4540393 a reçu un accusé de réception à 15h05. « Malgré cela, la démolition s'est poursuivie. J'ai un document qui le confirme », affirme l'habitant. Ce dernier, qui est à l'origine de la demande d'injonction, explique que Kaviraj Bokhoree a même appelé au bureau du Commissaire de police pour l'informer qu'il y a un ordre de la Cour demandant que toute démolition soit stoppée jusqu’à lundi, car l’État doit se présenter en Cour. Cet ordre fait suite à un autre signé de la juge Rita Teelock plus tôt dans la journée de vendredi.
Lundi, les représentants des habitants, ceux du bureau du Premier ministre, des responsables du ministère du Logement et des Terres et ceux du ministère des Infrastructures publiques, devront faire valoir leurs points devant un juge. « L'État devra compenser les habitants. Il faut que l'opposition fasse un front commun pour contrer ce projet de métro », affirme Kaviraj Bokhoree.
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