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Un menuisier rappelé à l’ordre : il opérait sans permis depuis cinq ans

menuisier

Sona, habitant de Gros Cailloux, Petite- Rivière, retraité, s’était tourné vers la rédaction pour exposer un problème qui lui pourrissait la vie depuis cinq ans. Son voisin opérait illégalement un atelier de menuiserie.

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Ce vieil homme n’en pouvait plus de cette situation qui perdure depuis un bout de temps. « J’ai 68 ans, j’habite avec ma femme, âgée de 64 ans, dans une maison juste à côté de cet atelier illégal. Plusieurs plaintes ont été consignées à la Police de l’Environnement, au bureau sanitaire et au conseil de district de Rivière-Noire, mais aucune action n’a été prise jusqu’à ce jour. »

Sona précise que son voisin entreprend ses travaux après sa sortie du boulot. Il est menuisier à temps partiel. « Durant la semaine, il commence à 15h00 et termine à 18h00 et, durant le week-end, il commence à 9h00 et finit au coucher du soleil. C’est un bruit assourdissant, interminable qu’il faut supporter tous les samedis et dimanches. L’odeur de produits chimiques (ex : thinner) empeste l’air et toute la poussière de bois s’envole et vient se déposer chez nous. Les meubles, les vêtements à l’intérieur de la maison en sont tous recouverts et souillés » déplore Sona. « Ma femme et moi avons porté plainte à plusieurs reprises au conseil de district de Rivière-Noire, nous sommes désespérés qu’aucune solution n’ait été trouvée après toutes ces années », dit-il.

Steeve Magdelaine, président du conseil du district de Rivière-Noire, a été informé de la situation. Il se dit perplexe et dit ne pas comprendre comment la plainte de Sona n’a pas trouvé de solution à ce jour. « Je vais mener mon enquête pour voir pourquoi cette plainte a été négligée. Je ne suis pas contre le développement d’un individu, mais on ne peut tolérer les travaux menés dans l’illégalité. »

Sitôt que le président a reçu la plainte, des officiers ont été envoyés chez le voisin de Sona et une ‘Notice of Prosecution’ lui a été servie, car, effectivement, il opérait sans permis. « On lui a accordé un délai ne dépassant pas deux semaines pour stopper définitivement ses travaux. Nous sommes compréhensifs, nous savons qu’il a des commandes à respecter, après cela il devra se conformer aux exigences de la loi », indique Steeve Magdelaine. Sona, soulagé, remercie l’équipe et le conseil de district d’avoir résolu ce problème qui durait depuis cinq ans.

  • LDMG

 

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