Le National Wage Consultative Council a créé trois sous-comités pour entamer son travail. Ils concernent les composantes des rémunérations, les salaires et le secteur agricole.
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Le National Wage Consultative Council (NWCC) a initié des actions pour déterminer le seuil du salaire minimal national d’ici janvier 2018, comme annoncé par le président de cette instance, Beejaye Coomar Appanna. Trois sous-comités ont été mis sur pied pour s’attaquer à la problématique du montant. Le premier comité doit analyser les différentes composantes de la rémunération, le deuxième se penchera sur la relativité des salaires et le troisième se concentrera sur les salaires dans le secteur agricole.
Le sous-comité sur les composantes du salaire minimal a tenu sa première session de travail. « Nous devons étudier toutes les composantes de la rémunération qui seront prises en considération pour déterminer le salaire minimal », explique un membre de ce sous-comité. En d’autres mots, les heures supplémentaires, le treizième mois et les paiements additionnels seront inclus dans les calculs. Il est toutefois trop tôt pour déterminer si le paiement des heures supplémentaires et des autres rémunérations, qui ne forment pas partie du salaire de base, seront comptabilisés pour atteindre le salaire minimal qui sera introduit en 2018.
Le deuxième sous-comité s’est également réuni mercredi dernier. L’objectif de ce sous-comité est d’étudier la relativité des salaires, c’est à dire la disparité des rémunérations entre ceux qui se trouvent au bas et au sommet de l’échelle salariale. Le projet de loi sur le National Wage Consultative Council prévoit que tous les salaires soient ajustés en fonction du salaire minimal déterminé, y compris ceux du secteur privé. Au moment de voter la loi, on expliquait, du côté du ministère du Travail, qu’il fallait « éviter une distorsion de la relativité des salaires. » Une master conversion table doit également être introduite pour le secteur privé, à l’image de celui du Pay Research Bureau (PRB) pour la fonction publique.
Quant au troisième sous-comité, il concerne le secteur agricole. Les membres du conseil disent ne pas comprendre pourquoi le secteur agricole a un comité propre à lui. Le président du NWCC, Beejaye Coomar Appanna, n’a pas souhaité donner plus de précisions. Certains membres du conseil rouspètent déjà contre le fait que ce dernier ait tenu sa conférence de presse la semaine dernière sans les informer et qu’il ait avancé la fourchette de Rs 7 500 à Rs 8 000 pour le salaire minimal.
Salaire médian
« À quoi sert le conseil si le président a déjà commencé à préparer l’opinion publique pour une somme prédéterminée ? », lance un membre du sous-comité.
Selon les termes de la loi, le NWCC doit calculer le salaire minimal à partir du salaire médian, qui est estimé à Rs 12 800. En clair, la moitié des salariés touchent plus que cette somme et l’autre moitié touche moins. Le salaire minimal, qui reste à être déterminé, sera un pourcentage de cette somme.
Étant donné que le seuil de pauvreté est estimé à 50 % du salaire médian, soit Rs 6 400, il est probable que le salaire minimal soit supérieur à cette somme. Dans certains pays émergents, le salaire minimal est entre 70 et 80 % du salaire médian. Beejaye Coomar Appanna a aussi indiqué, lors de sa conférence de presse, que 20 000 salariés touchent moins de Rs 3 500 par mois.
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