À Quatre-Bornes : bloqué chez lui à cause de travaux d’infrastructures

Un Quatre-bornais dit avoir beaucoup souffert à cause des travaux effectués, selon lui, d’une manière frisant  l’amateurisme. Il s’est plaint auprès de la Central Water Authority, mais attend toujours une réaction de l’organisme.

Christian R., la soixantaine, habite à l’angle de la rue Belle-Rose et de l’avenue Victoria, à Quatre-Bornes. Il raconte que le lundi 9 novembre, vers 8 h 15, deux préposés de la Central Water Authority (CWA) et un entrepreneur se sont présentés à sa porte pour l’informer qu’il y aurait des travaux d’excavation devant son domicile. Christian R. souligne avoir a fait comprendre à l’entrepreneur chargé des travaux que des arrangements devraient être faits au préalable, car avec les fouilles, il ne pourrait pas sortir sa voiture. Les deux hommes lui ont proposé un parking provisoire, à l’extérieur. Christian a demandé à ce que cette proposition soit mise en écrit sur un document officiel.

À sa grande surprise, à son retour chez lui dans l’après-midi du 9 novembre, les travaux avaient déjà débuté. C’est là qu’il a appris qu’ils devaient durer une semaine.

Depuis, sa voiture est stationnée dans sa cour. Il ne peut pas l’utiliser pour se rendre au travail ou pour d’autres activités. De plus, il explique qu’aucune passerelle provisoire n’a été aménagée pour qu’il puisse entrer et sortir de chez lui.

Il souligne qu’après le démarrage des travaux, les représentants de la CWA et ceux de l’entrepreneur en question ont disparu.

Comme si tout cela ne suffisait pas, l’autre jour, alors qu’un ouvrier manipulait un grinder, il a fait voler en éclats le pare-brise de la voiture du fils de Christian. « Le véhicule était stationné dans une zone soi-disant sécurisée », lâche ce dernier, amer. 

Christian R. déplore qu’aucun représentant de la CWA ou de son entrepreneur ne se soit présenté chez lui pour discuter de ces problèmes. « Une indifférence totale, affirme-t-il. Le sexagénaire se demande qui va dédommager son fils pour les dégâts et quand ?

Il souligne qu’il a déposé une plainte à la CWA, mais qu’il n’a eu aucun retour de cet organisme. Christian fait ressortir que quatre promesses faites par la CWA et son entrepreneur n’ont pas été tenues : 1) l’aménagement d’un parking provisoire à l’extérieur ; 2) les services d’un gardien de nuit ; 3) un car cover pour chaque voiture stationnée sur les lieux, et 4) un moyen de transport mis à sa disposition.

Selon un préposé de la CWA, l’organisme a rejeté la dernière proposition de Christian. Cependant, c’est un problème qui dure depuis plusieurs semaines et la CWA a été mise au courant de la situation dès les premiers jours. Le chargé de communication de cette instance, Julien Dureau, contacté par la rédaction d’Explik ou K, avait alors expliqué qu’il y avait quelques malentendus qui devaient être dissipés et qu’il allait s’en charger en discutant avec les responsables concernés.