La plainte constitutionnelle déposée en Cour suprême par le député rouge, Arvin Boolell, a été appelée, ce jeudi 30 septembre 2021. C’était devant la Master and Registrar (MR), Wendy Rangan.
Publicité
Arvin Boolell demande à l’instance judiciaire de décréter son expulsion et sa suspension de l’hémicycle, le 20 juillet 2021, pour huit séances, « illégales et anticonstitutionnelles ». Sa plainte est dirigée contre le Speaker, Sooroojdev Phokeer, le Premier ministre, Pravind Jugnauth et la clerc de l'Assemblée nationale, Bibi Safeena Lotun. Ces derniers, sont cités dans la plainte comme les défendeurs.
À l’appel de l’affaire, Me Hiren Jankee, avoué, représentant, le député rouge, a présenté des objections en droit. Il a contesté une précédente requête déposée par les défendeurs.
Prématurée
Ces derniers, avaient via, leurs représentants légaux, demandé à ce que la clerc de l'Assemblée nationale, soit mise hors de cause. Ils ont aussi demandé que certains paragraphes de la plainte d’Arvin Boolell, soient enlevés parce qu’ils sont, selon eux, « contraire aux Supreme Court Rules ».
Arvin Boolell a répliqué ce jeudi 30 septembre 2021, dans un document pour soutenir ses objections, que les motions des défendeurs, sont « vexatoires et frivoles ».
Pour le député rouge, les motions en question, visent à faire retarder délibérément l’affaire et constituent un abus de procédure. Il insiste que la clerc de l’Assemblée Nationale demeure une partie à l’affaire puisqu’elle est « dépositaire » des séquences vidéo et des extraits du Hansard, qui sont pertinents pour l’affaire.
S’agissant de la motion visant à faire enlever certains paragraphes de sa plainte, Arvin Boolell, répond que la procédure contemplée est « prématurée » et « mal conçue ». L’affaire a été reportée au 7 octobre 2021.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !