La police de l’Environnement est doublement vigilante durant cette période festive. Les équipes ont été renforcées et une liste de campements susceptibles de faire l’objet de plaintes pour pollution sonore a été établie. Des contraventions seront servies à ceux qui enfreignent la loi. Les policiers seront intransigeants envers les chauffeurs ayant modifié les haut-parleurs de leurs véhicules.
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Les fêtards qui ne respecteront pas la loi sont prévenus. Les policiers affectés au département de l’Environnement appliqueront la méthode dure. La preuve : le nombre d’équipes et d’officiers déployés sur le terrain a doublé durant le week-end et le soir. Selon des renseignements, ces policiers mènent des opérations à travers le pays depuis environ deux semaines. Les trois zones les plus ciblées sont le Nord, l’Est et l’Ouest en raison du nombre de campements accueillant les familles pour les fêtes.
Des sources basées aux Casernes centrales avancent, toutefois, que les officiers de l’Environnement feront un exercice de prévention et de sensibilisation lors de la première descente. Mais en cas de récidive, des sanctions sévères (amende n’excédant pas Rs 50 000 et peine d’emprisonnement de pas moins d’un an) seront appliquées.
Selon des renseignements, une liste de campements, où des nombreuses plaintes de pollution sonore ont été enregistrées, a été établie. On en dénombre quelque 40 campements situés principalement dans les trois zones susmentionnées. L’inspecteur Jean Nobin Brasse, responsable de la police de l’Environnement, confirme le déploiement de policiers additionnels à travers le pays. Il fait cependant ressortir que les campements, qui ne figurent pas sur la liste établie, ne seront pas épargnés lors des descentes policières. « Comme chaque année, la police de l’Environnement mène des opérations afin de faire respecter la loi. Cette année, nous avons décidé de renforcer nos effectifs. Ce sera deux équipes en semaine et trois durant le week-end. Si ce sera un exercice de prévention et de sensibilisation lors de la première descente, par contre, en cas de récidive, les sanctions suivront », déclare l’inspecteur Brasse au Défi Quotidien.
Haut-parleurs modifiés
Les haut-parleurs modifiés placés dans des véhicules sont le ‘craze’ du moment. Mais certains chauffeurs ne savent pas qu’ils commettent un délit hautement punissable par la loi. Ces dernières semaines, la police de l’Environnement a verbalisé pas moins de cinq chauffeurs pour ce délits. Aucun automobiliste, fait-on comprendre, ne sera toléré en cas d’entrave à la loi. Depuis le début du mois, des patrouilles sillonnent le pays à l’affût de la moindre infraction, mais certains automobilistes parviennent à échapper à la vigilance des policiers.
L’inspecteur Brasse précise que les éléments de la police de l’environnement bénéficient du soutien d’autres unités de la force policière, notamment la Special Mobile Force (SMF) ou la Special Supporting Unit (SSU) dans la traque aux contrevenants. « Des automobilistes installent des haut-parleurs à forte amplitude dans leurs véhicules. Cela coûte cher. Ils ne réalisent pas que cette pratique est hautement punissable par la loi. Ils sont non seulement en train de commettre un délit, mais aussi ils ne peuvent rester concentrés au volant quand la musique joue à fond. Nul besoin d’un sonomètre pour savoir que les décibels sont très élevés. Cela facilite aussi la tâche de la police de l’Environnement, car les automobilistes sont verbalisés sur place », fait comprendre l’intervenant.
Le respect des normes environnementales
Le ministère de l’Environnement et la police de l’Environnement lancent un appel au respect des normes environnementales durant les festivités. Les limites sonores maximales sont comme suit pour les quartiers résidentiels :
- 7 heures à 18 heures : 60 dB (A) Leq
- 18 heures à 21 heures : 55 dB (A) Leq
- 21 heures à 7 heures : 50 dB (A) Leq
Toute infraction à la loi sera punissable sous l‘Environment Protection (Environmental Standards for Noise) Regulations of 1997’. Le ministère rappelle que l’utilisation excessive de pétarades et autres feux d’artifice entraîne des problèmes respiratoires en particulier chez les enfants, les personnes âgées et autres personnes malades. Le public est appelé à adopter une attitude responsable.
La police appelle à la vigilance de la population
Mieux vaut prévenir que guérir. Dans cette optique, la Crime Prevention Unit (CPU) de la police invite la population à développer une culture de prévention afin de ne pas donner l’occasion aux malfrats de sévir particulièrement en cette période de festivités.
La situation concernant les vols à l’arraché, les vols et autres délits similaires est sous contrôle, selon l’officier en charge de la CPU l’inspectrice Padma Bhugobaun. Et pour maintenir ce cap, il faut la collaboration du public, souligne-t-elle. « Si on ne donne pas des occasions aux malfrats ils n’auront pas l’occasion de passer à l’action » explique-t-elle.
Ainsi il est recommandé de ne pas garder de grosses sommes d’argent à la maison et de sécuriser les bijoux. À moins d’être en groupe, les bijoux qu’on porte pour sortir ne devraient pas être visibles. Il faut aussi faire attention aux autostoppeurs ou éviter de donner un « lift » à des inconnus et d’éviter de conduire seul la nuit, explique l’inspectrice Bhugobaun.
L’inspectrice de la CPU ajoute que le concept de « neighbourhood watch » doit être renforcé, particulièrement durant cette période de festivités. « Bann voler osi rod zot bonis », dit-elle, affirmant que « la police sera sur le terrain, sur les plages et en mer pour veiller à la sécurité de la population, mais elle ne pourra être partout. Cela même si toute la force policière sera mobilisée. Chacun doit prendre sa part de responsabilité et faire preuve de vigilance ». En cas de problème, les membres du public appeler sur les numéros d’urgence, soit le 999 ou le 148.
Des ‘road blocks’ seront aussi installés un peu partout à travers le pays avec l’étroite collaboration des officiers de l’Adsu, de l’ERS, de la SSU et de la SMF selon l’inspectrice Bhugobaun. La police sera intransigeante envers ceux enfreignent les règlements, notamment ceux qui conduisent après avoir consommé de l’alcool. « Le public doit comprendre qu’il doit faire un choix entre boire et conduire. On ne peut boire et conduire ».
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