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«Nous sommes sûrs que ce ne sont pas des variants qui nous infectent», déclare le Dr Gaud

Les résultats des analyses effectuées en Afrique du Sud sur des prélèvements sur les 40 premières personnes contaminées par la  Covid-19, depuis sa résurgence locale le 5 mars, sont tombés ce mercredi 24 mars. Il ne s’agit pas de cas de variants.
  
« Ce n’est pas un variant, mais une souche qui est bien identifiée, bien connue qui est dite 20B. C’est une souche qui est particulièrement répandue en Russie, par exemple, où elle représente 63 % des cas. Nous avons aussi des souches de ce type qui existent en quantité significative en Angleterre, mais ce n’est pas le variant anglais, quelques souches à Hong Kong et encore dans d'autres pays », a expliqué le Dr Catherine Gaud, épidémiologiste au ministère de la Santé. Elle intervenait lors du point de presse du National Communication Committee, en ce mercredi soir au bâtiment du Trésor. 

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Selon elle, il n’y aucune indication du pays d’origine d’où vient le virus. Il peut donc venir de n’importe quel pays. 
Dans la foulée, le Dr Gaud indique que le mutant 501, qui caractérise le variant anglais, n’a pas été décelé, ni le mutant 484, qui correspond aux variants sud-africain, brésilien et japonais dans les prélèvements effectués sur les personnes atteintes de la Covid-19 à Maurice. 

« Nous sommes sûrs que ce ne sont pas ces variants qui nous infectent », a-t-elle répété.
 
Dr Catherine Gaud a souligné que « nous avons une souche historique déjà répertoriée qui a son code et qui est non connue dans ces caractéristiques cliniques. Il ne s’agit pas d’une souche plus contagieuse ni plus virulente. Notre campagne de vaccination est efficace contre cette souche ».
 

 

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