Treize jours après le meurtre de Gilbert Narainsamy, 36 ans, la police a procédé à l’arrestation d’un troisième suspect, mardi. Il s’agit de Tony Fanchin, 42 ans, suspecté d’avoir fait partie de la bande ayant agressé la victime le 17 février dernier. Le meurtre a été commis dans un terrain boisé, à Eau-Coulée.
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Mardi le 1er mars, les limiers de la Criminal Investigation Division (CID) de Curepipe ont de nouveau entendu Julia Boodoo, la compagne de Gilbert Narainsamy, dans le sillage de cette enquête. Dans son récit, cette dernière a expliqué qu’elle était accompagnée de Tony Fanchin pour agresser la victime qui a, par la suite, succombé aux coups qu’il a reçus.
Sans plus tarder, soit le même jour dans la matinée, une équipe du Groupement d’intervention de la police mauricienne (GIPM) et des limiers de la CID de Curepipe se sont rendus à la Résidence Malherbe où ils ont procédé à l’arrestation de Tony Fanchin. Ce dernier a été entendu sur son implication dans ce meurtre. Toutefois, il a nié à toute participation dans cette affaire. La police l’a alors confronté à l’épouse de la victime. Ce qui a permis à Julia Boodoo de reconnaître formellement Tony Fanchin comme étant un des agresseurs de son compagnon. De ce fait, mercredi le 2 mars, il a comparu en cour de district de Curepipe sous une charge provisoire de meurtre.
Rappelons qu’au début de cette enquête, Antoine L’Onflé et Nicolas Désiré Fidel sont les premiers suspects à se faire épingler. En effet, Antoine L’Onflé vivait dans une tente sur le terrain boisé où le corps de la victime avait été retrouvé. Au cours de son interrogatoire, ce dernier a nié avoir frappé la victime. « Sa zour la, Gilbert Narainsamy tinn gagn lager ek bann droger », avait-il soutenu aux enquêteurs de la CID de Curepipe. De son côté, Nicolas Fidel a aussi rejeté toute participation dans cette affaire. Mais pour sa part, Julia Boodoo, la compagne de Gilbert Narainsamy, a expliqué que la victime voulait faire main basse sur des plants de cannabis retrouvé sur le terrain boisé. Après avoir été surpris en flagrant délit, il a été passé à tabac.
Toutefois, les limiers sont d’avis que les suspects n’ont pas tout dit. Des analyses sur les vêtements des suspects sont attendus avant de les confronter de nouveau.
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