Allégations de bullying à la CEB Green Energy Ltd. Deux cadres de la compagnie jugent les propos du directeur-général de dénigrants, menaçants et d’intimidants. Une plainte a été portée auprès de l’officier en charge du Central Electricity Board, vendredi dernier. Maheswur Dayal, directeur de la filiale du CEB, la CEB Green Energy Co Ltd, est au centre d’une polémique. Deux cadres du département des ressources humaines l’accusent de harcèlement.
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Selon eux, le directeur-général de cette filiale du CEB emploie un ton menaçant à travers des mails qui évoquent leurs performances au travail et des sanctions qui peuvent être envisagées. Dans un des mails, il aurait même demandé à ses employés d’arriver cinq minutes en avance lors des prochaines réunions.
« Je suis un Chartered Engineer du conseil des ingénieurs du Royaume-Uni … Je dirige l’entreprise et agit selon un code de conduite et l’éthique acquise au sein de cette institution, c’est aussi simple que ça ». Maheswur Dayal ne veut pas directement commenter les allégations faites contre lui. Il affirme qu’il ne voit aucun problème le concernant car il applique le code d’éthique et les principes. Lesquels ont été acquis lors de ses 20 ans à la tête d’une chaine de distribution d’énergie et en gérant un réseau d’énergie renouvelable en Écosse d’une capacité de 4,5 Gigawatts (10 fois plus que le réseau du CEB). Ceci représente un portfolio de 4 milliards GBP. Au ministère des Utilités publiques et de l’Énergie, on explique que l’affaire est du ressort du CEB. Le ministère attend d’avoir tous les éléments dans cette affaire avant de se prononcer et pour en discuter. Le conseil d’administration demeure, cependant, silencieux sur cette affaire. Radhakrishna Chellapermal, le président du Board du CEB préfère ne pas se prononcer sur cette affaire et « surtout pas à la presse ».
Au CEB, dans le giron du top management, on explique que personne n’a jamais eu vent d’un tempérament excessif de la part du directeur de la CEB Green Energy Co Ltd. Quant aux employés de la filiale, ils sont qualifiés comme des « bon dimoun ki travay bien ». Certains affirment, même, qu’il faut faire attention et ne pas confondre sévérité et harcèlement.
Pour rappel, ces allégations s’ajoutent à celles de juillet dernier où Maheswur Dayal avait été au centre d’une accusation d’entorse aux procédures dans l’allocation d’un contrat pour l’installation d’une ferme solaire à Tamarind Falls en juillet 2019. En juillet 2020, le ministère de l’Énergie avait reçu un rapport complet sur cette affaire.
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