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Légumes : des baisses de prix générales, mais certains restent toujours rares et chères

La Small Planters Association confirme une amélioration globale sur le front de l’approvisionnement.

À Maurice, la baisse générale des prix des légumes profite aux consommateurs, grâce à des récoltes abondantes. Cependant, certains produits comme le pâtisson, le lalo ou la patole restent rares etchers, en raison de contraintes agricoles spécifiques.

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LégumesMalgré une tendance générale à la baisse des prix des légumes à Maurice, certains produits continuent de se faire rares sur le marché, entraînant des prix toujours élevés. Une situation qui explique les disparités dans l’offre locale et les réalités du terrain agricole.

Kailash Ramdharry, porte-parole de la Small Planters Association, confirme une amélioration globale sur le front de l’approvisionnement. « Grâce à des conditions climatiques favorables, notamment la pluie bien répartie sur l’ensemble de l’île, nous assistons à une abondance de légumes comme la carotte, les légumes fins ou encore la pomme d’amour », explique-t-il. Résultat : les prix ont baissé entre 10 % et 15 % en moyenne par rapport au mois dernier. Par ailleurs, il avance que des oignons et des pommes de terre de bonne qualité sont disponibles en abondance sur le marché local. À Triolet, Dinesh Doomun, marchand de légumes, constate la même réalité. « Certains légumes comme le giraumon, le chouchou, la calebasse ou encore la carotte sont devenus plus abordables », fait-il ressortir. 

Cependant, cette tendance ne s’applique pas à tous les légumes. Le pâtisson, la betterave, le lalo ou encore la patole restent des légumes rares et donc plus coûteux. « Pour le pâtisson, il faut actuellement compter entre Rs 100 et Rs 120 l’unité, selon la taille », précise Kailash Ramdharry.  Quant au lalo, très prisé par les Mauriciens, son prix atteint jusqu’à Rs 125 le demi-kilo. De son côté, Dinesh Doomun indique que la patole est vendue à un prix assez élevé. « La patole s'affiche à Rs 70 le demi-kilo, tandis que le gros piment grimpe à Rs 120 », indique-t-il. 

Cette rareté s’explique par plusieurs facteurs, dont la saisonnalité des cultures, les contraintes liées à certaines plantations plus sensibles aux aléas climatiques, ou encore la surface limitée allouée à ces cultures spécifiques. « Il est parfois difficile pour les petits planteurs de maintenir une production stable de certaines variétés, surtout celles qui nécessitent plus de soins ou de temps de maturation »,
ajoute Kailash Ramdharry. Selon lui, les prix devraient se maintenir dans les prochaines semaines. 
 

 

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