En ce jeudi 1er novembre, les chrétiens célèbrent La Toussaint avec ferveur et piété. Ils sont nombreux à assister à la messe dans les diverses églises à travers l’île.
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La Toussaint est la fête de tous les saints, comme l’indique le père Sylvio Lodoïska.
« Dieu seul est saint et son plus grand désir est de nous faire vivre avec lui. Nous appelons saints tous ceux qui sont avec notre Père. Ils vivent selon la volonté de Dieu et mettent en pratique ses enseignements. La Bible nous dit qu’il existe 12x12x1000 saints, le chiffre 12 représentant l’Universel et 1000 étant le plus gros chiffre que les gens connaissaient à l’époque », explique Père Lodoïska.
Lors de l’eucharistie, les chrétiens rendent grâce à Dieu et célèbrent ceux qui sont déjà à ses côtés ou qui y prendront place un jour. « Quand nous célébrons un saint, nous célébrons le cadeau que Dieu nous a fait », dit-il. Puis, les chrétiens se réunissent autour d’un repas. « Dans la Bible, le rassemblement que Dieu fait est autour d’un repas », fait-il ressortir.
Marie Catheline Bourly, 50 ans, célèbre la Toussaint en assistant à des messes pour faire appel à tous les saints. « Je fais des vœux, afin de me libérer et de retrouver la droiture et la paix intérieure », confie-t-elle. Toutefois, elle fait ressortir que beaucoup de personnes confondent la fête de la Toussaint et la fête des Morts.
Le père Sylvio Lodoïska abonde dans le même sens. Le 2 novembre, les chrétiens commémorent les fidèles défunts. « La Toussaint et la fête des Morts sont deux événements distincts et pour cette dernière, les chrétiens assistent à la messe et se rendent au cimetière », fait comprendre père Sylvio Lodoïska.
Pour Martine Perraud, 20 ans, la Toussaint se fête en famille. Chez elle, cela débute une semaine avant. « On va au cimetière pour nettoyer et peindre les tombes des défunts. » Le jour de la Toussaint, la famille Perraud va à la messe pour prier pour leurs proches et leurs amis.
« C’est vrai que la fête des Morts est célébrée le 2 novembre, mais nous avons pris l’habitude de nous rendre au cimetière le 1er novembre. C’est une tradition chez nous de mettre des fleurs sur les tombes des grands-parents, des arrière-grands-parents, d’autres ancêtres, des voisins et des amis », confie Martine Perraud.
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