La situation se complique. Les 140 ouvriers indiens de l’usine Avant Mauritius Ltd acceptent l’offre du ministère du Travail, mais ne bougeront que lorsqu’on leur aura remboursé leurs salaires. Leur directeur indien a quitté le pays, emportant deux mois de salaires des employés et le fonds de pension.
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Le ministère du Travail qui gère ce dossier est au pied du mur. Il négocie avec d’autres usines pour placer les ouvriers étrangers. Ces derniers sont tombés d’accord pour intégrer ces usines à condition d’être payés leur dû. « Il n’y a pas d’argent disponible, comment les payer ? » interroge une source au ministère. Elle affirme que, malgré tout, le ministère tente de trouver le moyen de payer ces travailleurs.
Des 140 ouvriers étrangers, 78 seront placés dans d’autres usines et 62 ont signifié leur intention de rentrer en Inde, une fois qu’ils seront rémunérés. Les inspecteurs du ministère les aideront dans cette démarche.
La source souligne que le directeur a tout emporté : les salaires, la caution des ouvriers étrangers et les contributions des employés au National Pensions Fund (NPF). Ce dernier a déduit cette contribution des salaires mensuels des ouvriers sans la reverser au NPF. Notre intervenant ajoute que le directeur a aussi omis d’informer le Permanent Secretary du ministère des soucis financiers de sa compagnie, un mois avant de fermer.
Hier, cinq représentants des ouvriers ont soumis une liste des noms et des numéros de passeport de leurs collègues, au haut-commissariat de l’Inde. Il était convenu que l’ambassade adresse cette liste en Inde pour informer le gouvernement de la situation.
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