Le timing du communiqué du Commissaire de Police dans l’affaire Bruneau Laurette n’est pas approprié. C’est l’avis exprimé par l’ancien Directeur des Poursuites Publiques (DPP)), Me Satyajit Boolell, qui trouve que le terme « Evil Precedent » est mal choisi.
L’ex-DPP, dans une déclaration à RadioPlus cet après-midi, explique que les 337 cas de drogue évoqués par le Commissaire de Police et l’affaire Bruneau Laurette ne peuvent être mis dans le même panier.
Pour Me Satyajit Boolell, cette prise de position frôle le «contempt of court».
Dans le communiqué en question, le CP Anil Kumar Dip a affirmé que la décision du bureau du DPP « crée un ‘evil precedent’ ». Il commentait la décision du tribunal de Moka d’accorder la liberté conditionnelle à l’activiste social. Dans un premier temps, cette institution avait signifié son intention de faire appel du « ruling » de la Cour de Moka. Lundi, le représentant du bureau du DPP a informé le tribunal qu’il n’irait pas de l’avant avec l’appel.
Me Satyajit Boolell est au micro de Nawaz Noorbux.
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