
- Il a besoin de Rs 2,1 M pour une intervention de la dernière chance
Nazid Ghurbir, un Mauricien installé au Canada, vit un cauchemar. Parti en Inde pour une opération à la colonne vertébrale, il est depuis paralysé. Bloqué à New Delhi, il a besoin de Rs 2,1 millions pour une chirurgie qui pourrait lui permettre de retrouver l’usage de ses jambes.
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Il rêvait d’une vie meilleure pour sa famille. Aujourd’hui, après une opération à la colonne vertébrale qui a mal tourné, il se retrouve cloué au lit en Inde. Une nouvelle opération pourrait lui permettre de remarcher. Mais elle coûte très cher : Rs 2 112 300 (roupies indiennes). Désespéré, Nazid Ghurbir, 38 ans, lance un appel à la solidarité : « Mo finn travay dir tou mo lavi. Mo zis anvi retrouv mo fami, mo lavi. Mo ankor ena lespwar. »
Dans son témoignage à Le Dimanche/L’Hebdo, Nazid Ghurbir explique qu’il s’est installé au Canada en 2018 avec son épouse Yusraa et leur fils de six ans. Comme beaucoup de migrants, il avait quitté l’île Maurice avec un seul objectif : offrir un avenir plus stable à ses proches. Employé à temps plein comme superviseur d’entrepôt le jour, et chauffeur de chariot élévateur la nuit, il travaillait sans relâche. « Tout ce que je faisais, c’était pour mon épouse et mon fils Nayeel », dit-il.
Mais à la fin de 2024, de vives douleurs dorsales apparaissent, accompagnées d’engourdissements dans les membres. D’abord, il pense à une simple fatigue. Puis, après plusieurs examens, le diagnostic tombe : des tumeurs dans la colonne vertébrale, dont deux inquiétantes. On lui parle aussi de neuf hémangiomes – des malformations vasculaires à haut risque. Une embolie ou un caillot pourrait le paralyser à vie.
Au Canada, les médecins jugent son cas non urgent. Pas d’opération immédiate. Il est placé sur une liste d’attente. Mais Nazid, lui, refuse d’attendre. Il contacte des spécialistes à l’étranger et finit par trouver une clinique en Inde. Là-bas, un neurochirurgien lui propose une technique innovante, sans chirurgie lourde.
« Selon un diagnostic du meilleur spécialiste d’un hôpital en Inde, ils m’ont dit que l’intervention allait se faire comme un “minimal spine”. Ils n’allaient pas ouvrir mon dos, juste insérer une aiguille pour l’intervention. L’opération allait durer seulement trois heures. Ensuite, j’allais être transféré dans une chambre normale, et dans 21 jours, je pourrais rentrer chez moi. Cela allait me coûter environ Rs 400 000 », confie-t-il.
Mo finn travay dir tou mo lavi. Mo zis anvi retrouv mo fami, mo lavi. Mo ankor ena lespwar.»
Confiant, Nazid prend un congé de son travail et organise son voyage. Il est encore capable de marcher. « Mo ti pe marse ek travay normal, zis mo ti gagn bann angourdisman dan mo lazam ek bann pikotman. Mo ti panse mo al fer sa lintervansion mo kapav bien konpletman. »
En janvier 2025, il atterrit à New Delhi. Quelques jours plus tard, il est admis à l’hôpital, accompagné de sa mère venue de Maurice. Le 25 janvier, il entre en salle d’opération. Tout semble bien se passer.
Mais au réveil, tout bascule. « Mo trouv bann dokter amenn mo lili vit-vit dan enn lot lasal MRI. Mo pa ti konpran. Mo rod leve, mo pa kapav. Zot inn fer MRI. La, mo nepli santi nanye depi mo nonbril ziska mo de lipie. »
On lui explique qu’un caillot de sang s’est formé dans sa colonne vertébrale pendant l’intervention, provoquant une paralysie. Il passe huit jours en soins intensifs. Puis on lui annonce qu’il peut quitter l’hôpital. Mais il ne marche plus. Il est désormais en fauteuil roulant.
Depuis, sa vie a changé. Coincé en Inde, il ne peut plus bouger sans aide. Son épouse est restée seule au Canada pour s’occuper de leur fils. Chaque soir, le petit Nayeel demande quand il sera de retour. « Mo garson poz so mama kestion toulezour : ‘Kan papa pou retourne ?’ »
Nazid ne sait que répondre. La douleur physique est constante. Il endure trois mois de fièvre intense, avec 40°C chaque jour. À plusieurs reprises, il pense ne pas s’en sortir. Un soutien inattendu vient alors de la fondation mauricienne OMCA, qui l’aide à stabiliser son état. Grâce aux traitements, la fièvre tombe. L’infection est maîtrisée. Mais la paralysie, elle, reste.
Aujourd’hui, une lueur d’espoir subsiste : une chirurgie de stimulation vertébrale, suivie d’une rééducation intensive. Les médecins sont optimistes : avec de la chance, il pourrait remarcher, même avec une canne ou un cadre de marche. Mais le coût est colossal. Et Nazid, sans revenu, est à bout.
La foundation OMCA lance un appel à la solidarité. Nazid est éligible à la Zakaat. Chaque roupie peut compter. Il n’attend pas la pitié, mais un coup de pouce pour se remettre debout. Littéralement.
- Montant nécessaire pour l’opération et la rééducation : Rs 2 112 300
- Pour vos dons : Compte bancaire dédié (General Donation & Zakaat)
- MCB : 000449 502562
- IBAN : MU26MCBL0901000449502562000USD

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