Des psychotropes vendus à côté d’un poste de police : saisie de comprimés et d’une somme de Rs 232 000

Elle vendait des psychotropes dans sa maison. Les clients étaient majoritairement des toxicomanes. Ceux-ci s’y approvisionnaient en produits hallucinogènes.

C’est dans le village de Rose-Belle, à l’impasse Chapel, qu’une femme de 32 ans, Mehzabeen Kirdalikhan Nehalkhan, tenait un commerce illégal des psychotropes. Elle ne se doutait pas que la police avait eu vent de ses activités. Le poste de police de Rose-Belle est d’ailleurs situé non loin de sa maison.

Mercredi, des policiers de l’Anti Drug & Smuggling Unit de Rose-Belle, sous la supervision de l’assistant-surintendant Jhurry, ont effectué une descente dans sa demeure. La maison a été fouillée, mais aucun stupéfiant n’a été trouvé. Mais les policiers n’ont pas baissé les bras.

Les enquêteurs ont démoli une structure en béton dans le mur de sa maison qui servait de cache. 100 capsules de Pregabalin 75 mg, 130 capsules de Tramazac 50 mg, dix capsules Zamudol LP 100 mg, sept tablettes de Lexotanil Bromazepam 3 mg, huit tablettes de Valium Diazepam 10 mg, 264 capsules Cabalin 75 mg, 24 capsules Cabalin 150 mg, 690 capsules de Pregatas ME75, 180 capsules de Nervijen P, 30 tablettes de Rivotril Clonazepam 2 mg ainsi que 40 comprimés de Nova.

Une importante somme d’argent, Rs 232 000, a aussi été découverte sur place. La police soupçonne que cet argent en différentes coupures de banque provient de la vente des psychotropes dans la région. La suspecte qui est déjà connue de la brigade antidrogue est considérée comme un important maillon dans la distribution des psychotropes dans le sud de l’île. 

Après cette importante saisie de psychotropes chez elle, Mehzabeen Kirdalikhan Nehalkhan a été arrêtée. Elle fait désormais l’objet d’une enquête pour trafic de drogue et blanchiment d’argent. Après sa comparution devant le tribunal de Mahébourg, la suspecte a été transférée à la prison pour sa détention. 

Les enquêteurs orientent leur enquête, en vue de savoir sa source d’approvisionnement en psychotropes. Dans les pharmacies, ces comprimés sont vendus strictement sur présentation d’ordonnance médicale.